Vortex Avis critique du film & résumé du film (2022)

Puis f ** ks: et puis se bat

Puis juger les droits des gars

Puis assis en pantoufles; puis baver.

Garçon, ça finit toujours de la même façon, n’est-ce pas. Et encore une fois, comme le dit Bernstein dans « Citizen Kane » à propos de la vieillesse : « C’est la seule maladie, M. Thompson, dont vous n’avez pas hâte d’être guéri. »

Quel meilleur sujet, alors, pour l’ancien enfant cinématographique terrible Gaspar Noé à affronter ? En un sens, il n’est pas surprenant que cette chronique d’un réalisme martelant soit son film le plus cauchemardesque. En l’occurrence, c’est aussi son plus compatissant.

« Vortex » commence par ce qui est généralement le générique de fin d’un film, mais contrairement à « Irreversible », sa provocation de 2002, ce film ne se déroule pas en arrière ; la fin est présentée en premier car il s’agit d’un film sur les fins. Sa dédicace est « A tous ceux dont le cerveau se décomposera devant leur cœur ».

Le couple sans nom dans le film est introduit par les années de leur naissance, qui, nous le verrons, correspondent aux années de naissance de leurs incarnations – 1940 pour Dario Argento, 1944 pour Françoise Lebrun. On les voit d’abord sur la terrasse extérieure de leur appartement parisien, en train de boire un toast génial. C’est le seul moment de sérénité auquel nous assisterons entre Lui et Elle. Noe présente également une vidéo de 1964 de la chanteuse française Françoise Hardy chantant l’air séduisant « Mon Amie la Rose » et d’une manière ou d’une autre ici, la beauté au visage frais de la chanteuse est elle-même déchirante. Et à partir de là, le film ne lâche pas.

Comme pour son récent court métrage « Lux Aeterna », Noé reste ici en mode écran partagé presque tout le temps. Dès le départ, il l’utilise avec un effet terrifiant. Alors que le personnage d’Argento tape dans son bureau et commence à taper dans la méthode classique du picorage à deux doigts (son personnage est, en l’occurrence, un historien/critique du cinéma, écrivant un livre sur la relation du cinéma aux rêves), Her de Lebrun sort la poubelle. .. et erre dans les rues de son quartier, sans but. Elle entre dans un magasin d’articles divers sombre et demande où sont les jouets. Quels jouets ? Et pour qui.

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