The Lost Pioneers of the Early Film Era | Features

Mais le film est par nature un support visuel, et donc parallèlement à ces recherches en cours par des universitaires et des universitaires, il y a également eu une augmentation de la restauration, de la préservation, de la distribution et de la présentation de ces films pionniers. Cela comprend la restauration des films de Weber « Shoes » et « The Dumb Girl of Portici », tous deux réalisés par Milestone Films en partenariat avec des institutions telles que EYE Filmmuseum à Amsterdam, le British Film Institute, la bibliothèque des arts du spectacle de la New York Public Library, An Affair avec Film, et la Bibliothèque du Congrès. Ces restaurations, ainsi que plusieurs autres films de Weber, permettent aux téléspectateurs modernes de voir de leurs propres yeux pourquoi elle a été tant louée à son époque. Sa maîtrise du cinéma, sa fluidité et son utilisation créative de la lumière et du montage témoignent de la façon dont son travail a contribué à construire ce langage.

Au cours des cinq dernières années, Kino Lorber a publié deux ensembles d’anthologies inestimables, produits par Bret Wood, composés d’autres restaurations récentes et d’une contextualisation savante. La première, Pionnières : premières femmes cinéastes, organisée par la chercheuse Shelley Stamp, auteur de Lois Weber au début d’Hollywood, présente plus de 50 films de réalisateurs plus connus comme Alice Guy-Blaché et Lois Weber, des noms plus obscurs comme Grace Cunard, Helen Holmes et Cleo Madison, qui ont contribué à façonner les débuts du cinéma de genre, et des réalisateurs vedettes comme la comédienne Mabel Normand, qui est aujourd’hui plus connue pour son rôle comique aux côtés de Charlie Chaplin et Roscoe Arbuckle que pour son travail derrière la caméra. Il présente également « Something New » de Nell Shipman, une comédie de 1920 sur la réalisation de films à laquelle Chazelle fait visuellement référence dans la première scène de « Babylon » avec Adler.

L’année dernière, Kino a sorti Les premières vilaines femmes du cinéma, une collection de films qui cherche à mettre en lumière les interprètes et créatrices féminines qui ont renversé l’idée même de la féminité à leur époque. Co-organisé par Laura Horak, Maggie Hennefeld et Elif Rongen-Kaynakç, et avec des titres provenant de plus d’une douzaine d’archives à travers le monde, l’ensemble comprend 99 films produits de 1898 à 1926, mettant en lumière des innovatrices comiques oubliées, comme la comédienne française Léontine, dont le travail devant la caméra a façonné l’idée même de la célébrité au cinéma.

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