[Critique] My Name Is Khan

Le offres Fnac nous permettent régulièrement de découvrir des films inconnus ou complètement sous-estimés.

Tel est le cas de My Name Is Khan, film indien sans musique, qui se révèle être une claque scénaristique, visuelle et un film rempli d’émotion.

L’Inde est le pays le plus productif de films, et pourtant rares sont ceux qui arrivent à s’exporter. Américanisé, My Name is Khan est une réelle pépite. Tout d’abord, que l’on se rassure, contrairement à ses homologues indiens, My Name Is Khan ne comporte pas de partie chantée et dansée. Ici, on se retrouve avec une histoire simple, sans intermede musical.

L’histoire, bien que longue à se mettre en place, est réellement sublime, prenante et touchante et incroyablement juste de réalisme. Il faut dire que l’interprétation de Shah Rukh Khan est tout bonnement bluffante de réalisme. A mi-chemin entre l’handicap mental et l’autisme, le personnage de Khan est réellement touchant. L’histoire bien plus politique qu’elle en a l’air permet une réelle réflexion sur l’intégration, la ségrégation, le racisme et le terrorisme, sans tomber à aucun moment dans un quelconque cliché.

Le héros principal malgré son handicap nous révèle ce qu’est un réel héros, quelqu’un plein de volonté, qui n’abandonne jamais quelque soit les obstacles qui sont sur sa route, et restant toujours fidèle à ses convictions.

La BO est magistrale, la photographie nous propose des plans absolument sublimes et la réalisation arrive à tirer le mieux des différents acteurs, notamment de Christopher B. Duncan, premier acteur à interpréter B. Obama dans une fiction.

My Name Is Khan est un film incroyablement juste, prenant beau et touchant. Pas seulement parmi le meilleur du cinéma indien, certainement parmi le meilleur du cinéma international.

Note :


My Name is Khan
Réalisé par Karan Johar
Avec Shah Rukh Khan, Kajol Mukherjee-Devgan, Christopher B. Duncan…

Date de Sortie: 26 mai 2010
Genre: Drame, Romance

Synopsis: Rizvan Khan est un enfant musulman qui a grandi avec sa mère dans le Borivali de Mumbai en Inde et qui souffre du syndrome d’Asperger. À l’âge adulte, Rizvan tombe amoureux d’une coiffeuse Mandira avec qui il se marie. Le couple s’installe à San Francisco. Après le 11 septembre 2001, il est pris pour un terroriste car son handicap le rend suspect. Après son arrestation, il essaye de rencontrer le président des États Unis afin de retrouver l’amour de sa femme.

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