Catch the Fair One Avis critique du film (2022)

Reis est une femme autochtone et une boxeuse championne du monde dans la division des poids welters, ainsi qu’une championne des droits des autochtones. Elle est active au sein de l’organisation MMWIG (Missing and Murdered Indigenous Women and Girls) et utilise ses compétences en boxe pour travailler avec des jeunes à risque, leur enseignant la force et l’autonomie. « Catch the Fair One » est une histoire qui tient à cœur à Reis. En tant que Kaylee (alias KO), Reis dégage un chagrin non géré et une concentration résolue, un mélange stimulant. Kaylee était autrefois une championne, mais la disparition de sa sœur Weeta (Mainaku Borrero) a fait dérailler sa vie. Elle est tombée dans la dépendance. Elle vit dans un refuge, sert des tables dans un restaurant, vole les restes des clients. Elle va toujours au gymnase, pour rencontrer son entraîneur Brick (la vraie boxeuse Shelly Vincent) et s’entraîner avec des hommes beaucoup plus grands qu’elle. Elle dort avec une lame de rasoir dans la bouche, son oreiller taché de sang le matin. Peu importe ce pour quoi elle s’entraîne, ce n’est pas un match de boxe typique.

Kaylee pense qu’elle a une piste sur les allées et venues de Weeta, alors elle rencontre le proxénète d’un chef de file du trafic local et rejoint le « lot » suivant. Le processus « d’admission » de ces femmes est si bouleversant qu’il est difficile à regarder. Le pire, c’est la « gentillesse » et la « gentillesse » du responsable (sa voix est peut-être gentille, mais ses yeux sont morts). Il dit aux femmes et aux filles de se détendre, puis leur tire dessus avec de la drogue et les prend en photo pour le « catalogue ». Apparemment, il y a un gros marché pour les « filles autochtones ». Ça fait mal au ventre. La première mission de Kaylee est avec Bobby (Daniel Henshall), qui conduit une belle voiture, lui rappelle de boucler sa ceinture de sécurité, fait des bavardages, puis l’enlève violemment pour la faire passer à un gars qui paie beaucoup d’argent pour une « fille autochtone ». . » Le père de Danny, Willie (Kevin Dunn), dirige le réseau de trafiquants, un homme riche qui possède beaucoup de terres, y compris des gares, utile pour déplacer des « lots » de personnes dans et hors de la région.

Kaylee, ligotée par Bobby, blessée, n’a pas le choix. S’entraîner avec Brick au gymnase, se faire frapper par ces mecs massifs, une lame de rasoir enfoncée dans sa joue… c’était tout pour la préparer à ça. Lorsqu’elle est appelée à improviser, elle le fait rapidement, sans hésitation. Elle fait des erreurs. Elle pense sur ses pieds. Reis n’a pas de formation en tant qu’acteur, mais une authenticité comme la sienne ne peut être fabriquée ni même « jouée ». Son corps – fort, tatoué, concentré – est le véhicule de son expression personnelle. Elle porte avec son autorité naturelle. Quand Kaylee s’assoit pour griller la femme de Bobby (Tiffany Chu, si bonne dans « Ms. Purple »), elle dit : « Je vais te poser quelques questions. » Elle a tellement de pouvoir qu’elle n’a pas à crier la ligne, ni même à faire étalage de sa ténacité. Il faudrait en effet une très forte volonté pour lui désobéir.

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