The Sea Beast Avis critique du film & résumé du film (2022)

Chris Williams (qui a co-réalisé « Big Hero 6 » et « Moana ») fait ses débuts en solo avec confiance avec un scénario qu’il a co-écrit avec Neil Benjamin qui subvertit la mythologie classique de l’aventure maritime. Après un bref prologue qui nous présente Maisie (Zaris-Angel Hator) alors qu’elle fuit son orphelinat à la recherche d’une plus grande aventure, Williams et son équipe mettent en scène une impressionnante bataille en mer entre deux navires de chasse aux monstres et une énorme bête. Immédiatement, on a l’impression que le savoir-faire ici est élevé alors que la séquence se déroule avec les tentacules plongeantes d’une bête Kraken-esque et les navires essayant de la vaincre. « The Sea Beast » se déroule au milieu d’une grande guerre entre des monstres et des hommes, cette dernière financée par un roi (Jim Carter) et une reine (Doon Mackichan) qui ne voient clairement pas d’inconvénient à mettre les gens en danger mais ne risqueraient jamais leur propre sécurité.

L’autre héros de ce grand conte est Jacob Holland (Karl Urban, trouvant un bel héroïsme vulnérable dans son travail vocal), un garçon qui a grandi sur un navire de chasse appelé l’Inévitable, dirigé par l’impitoyable Capitaine Crow (Jared Harris). L’Achab de ce conte, Crow représente le chasseur de la vieille garde, quelqu’un qui fait cela depuis si longtemps qu’il est obsédé par la chasse à la créature qui a pris son œil, peu importe le prix. Lorsque Maisie se range sur leur navire alors qu’ils chassent ladite bête marine, un géant rouge connu sous le nom de Bluster, tout change. À travers une série d’événements axés sur l’action, Maisie et Jacob découvrent que tout ce qu’on leur a dit sur la bataille entre l’homme et le monstre est un mythe.

Pour être juste, « The Sea Beast » prend un peu trop de temps pour monter en puissance, et il y a une version plus serrée de 100 minutes de ce film enfouie dans celui-ci qui dure près de deux heures. Je voulais le resserrer à quelques endroits, et je souhaite que la construction du monde soit un peu plus forte. Certains lieux semblent également mal conçus, même si tout le temps et le budget sont consacrés aux monstres magnifiquement rendus, c’est compréhensible.

Surtout, et c’est rare de nos jours dans l’animation américaine, j’ai admiré le scénario de « The Sea Beast », qui mêle ces influences évidentes susmentionnées en quelque chose d’audacieux et rafraîchissant. Ce film prend des risques narratifs en ce sens qu’il s’agit d’un film de chasse aux monstres qui est finalement anti-violence. C’est le genre de chose que les bons parents recherchent en ce sens qu’elle divertit et provoque la conversation. Et c’est un signe encourageant que Netflix pourrait commencer à devenir une voix plus importante dans l’animation originale. Tant qu’ils sont prêts à faire des films aussi riches que « The Sea Beast ».

Sur Netflix aujourd’hui.

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