The Meaning of Magic: Carlos López Estrada and Kelly Marie Tran on Summertime | Interviews

KMT : C’était tellement beau. [laughs] Je suis d’accord. Quelque chose que Carlos a abordé là-bas, c’est que nous essayons de mettre en évidence des voix qui ont historiquement été ignorées. Je pense que le fil conducteur à travers tout ce que je veux faire est que je me pose cette question : « Est-ce que cette pièce de théâtre, ce film ou cette émission de télévision nous amène dans la direction de ce que le monde est censé être ? » L’art nous permet de vivre dans des réalités imaginaires, mais intrinsèquement, nous savons tous qu’il y a quelque chose qui ne va vraiment pas dans la façon dont le monde est en ce moment.

Il y a ce monde lointain et magique dans lequel nous voulons tous vivre, où tout le monde est représenté de manière égale et où nous n’avons pas besoin d’avoir ces conversations, car il est intrinsèquement dans le monde. Si notre art peut pousser le monde dans cette direction, alors nous faisons quelque chose de bien. « Summertime » en est un si bel exemple. Et ces jeunes artistes, je suis incapable de décrire le pouvoir qu’ils ont en eux. Je suis vraiment excité pour le monde de voir, sentir, rire et pleurer avec eux comme je l’ai fait.

Tout au long de votre carrière, qu’avez-vous observé sur la façon dont les attitudes internes des studios de cinéma évoluent (ou doivent être poussées) en termes de représentation, à la fois des grands conglomérats comme Disney et des studios indépendants plus petits ?

CLE : Les choses se font de la même façon depuis très longtemps. Le cinéma existe depuis plus d’un siècle et ce n’est que très récemment que les gens ont pris au sérieux ces questions de représentation, de diversité et d’inclusion. Nous faisons partie d’une nouvelle ère de la narration, du cinéma, où vous ne pouvez plus vous en sortir avec une ignorance volontaire. Vous ne pouvez pas. Kelly et moi faisons partie de cette génération d’artistes et de cinéastes qui exigent d’être très réfléchis et réfléchis sur notre travail, notre place dans le monde et les histoires que nous voulons soutenir.

Que ce soit via Disney ou indépendamment, nous sommes à la place d’une prise de conscience radicale. Je ne me sentirais tout simplement pas à l’aise d’exister dans le monde et de créer de l’art qui sera vu par d’autres personnes sans un sens des responsabilités et de l’empathie. Les conversations que Kelly et moi avions à propos de « Raya » ne sont pas si différentes de celles que nous avons à propos de « Summertime ». De toute évidence, le véhicule qui pousse les conversations est aussi différent qu’il pourrait l’être, aux extrémités opposées du spectre en termes de ce que peut être un film, mais nous nous sentons tellement chanceux que ces deux univers nous aient permis de poursuivre les histoires et les personnes que nous se sentir le plus passionné.

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