Revisiting Martin Scorsese’s Alice Doesn’t Live Here Anymore | Far Flungers

Peu de temps après qu’elle et son fils se sont précipités à Tuscon sans regarder en arrière, Alice décide de mettre de côté son aspiration pendant un certain temps en raison de leur mauvaise situation financière actuelle et commence à travailler comme serveuse de restaurant local. Bien qu’elle galère beaucoup lors de son premier jour au restaurant, elle s’habitue peu à peu à son nouveau métier, notamment grâce à Florence (Diane Ladd), l’une des deux autres serveuses.

Autour de ce point, le scénario de Robert Getchell s’installe lentement avec son héroïne tout en étoffant plusieurs personnages différents autour d’elle. Alors que les clients habituels du restaurant vont et viennent pendant son heure d’ouverture, le restaurant déborde souvent d’un sens de la vie vif et réaliste. Nous pouvons également observer davantage les personnalités colorées des collègues d’Alice. Mon moment préféré concerne Vera (Valerie Curtin), une serveuse timide et névrosée qui, à notre petit amusement, s’avère plus fougueuse qu’elle n’y paraît en surface.

Lorsque David (Kris Kristofferson), l’un de ces clients habituels, tente de courtiser Alice, celle-ci hésite à juste titre. Mais elle se retrouve bientôt attirée par lui au fur et à mesure qu’elle apprend à mieux le connaître. Après avoir passé plus de temps avec lui, elle envisage de vivre avec lui car il semble être bien meilleur que son mari ou cet horrible type. Cependant, elle veut toujours poursuivre son rêve comme avant, et elle continue d’hésiter entre son aspiration et le possible nouvel amour dans sa vie.

Le scénario de Getchell glisse alors vers une scène étonnamment drôle et touchante entre Alice et Florence. En tant que femme impétueuse mais sensée, Florence donne des conseils honnêtes à Alice, et Alice suit en effet les paroles sensées de Florence lorsqu’elle doit faire un choix important pour sa vie. Son choix éventuel peut être considéré comme un compromis, mais elle fait ce choix à ses conditions. Le dernier plan du film nous sous-entend sournoisement que, quoi qu’il arrive ensuite, il y a encore beaucoup de possibilités devant elle.

Scorsese était techniquement un embauché dans le cas de « Alice ne vit plus ici », mais il était prêt à démontrer qu’il pouvait être un assez bon cinéaste grand public, et il s’est avéré être le bon réalisateur pour le film en tant que Burstyn. ressenti après avoir vu « Mean Streets ». Pour transmettre subtilement le statut instable d’Alice, lui et son directeur de la photographie Kent L. Wakeford laissent rarement la caméra devenir statique tout au long du film, ce qui apporte également une vraisemblance considérable à l’écran. De plus, Scorsese a souvent encouragé l’improvisation parmi ses membres de la distribution, et ils ont donc l’air naturels et spontanés dans leurs interactions à l’écran.

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