Nasrin Avis critique du film & résumé du film (2021)

Le documentaire rapide et stimulant de Jeff Kaufman, simplement intitulé «Nasrin», raconte les grands efforts qu’elle et d’autres ont parcourus pour les droits de l’homme dans ce pays du Moyen-Orient.

Filmé de fin 2017 à mi-2018, le documentaire s’ouvre en expliquant le lien spécial de Nasrin avec son mari Reza Khandan. Les couples partagent un mariage de compagnon, dans lequel Reza soutient totalement le travail de sa femme et aime sa séquence indépendante. À la plupart des carrefours, « Nasrin » concerne certainement la justice sociale. Mais sur un autre spectre, c’est le partenariat de ces deux individus nourriciers qui propulse l’histoire de Nasrin. On a l’impression que Nasrin et Reza, s’ils le voulaient, pourraient facilement découvrir la réussite individuelle. Pourtant, ils ne trouvent que le vrai bonheur et le courage avec l’autre. Leur relation offre un portrait merveilleusement intime de la vie derrière un militant.

En dehors de sa vie familiale, la carrière de Nasrin est semée d’embûches. Le gouvernement iranien la singularise perpétuellement pour son activisme et son travail de juriste. Cette atteinte à la vie privée n’est certainement pas nouvelle pour l’avocat. Pendant une grande partie du mandat du président iranien extrémiste Mahmoud Ahmadinejad, la dissidence et les manifestations ont été réprimées ou punies. Tout en aidant le Centre des défenseurs des droits de l’homme, dirigé par la lauréate du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi (elle apparaît également dans ce documentaire), Nasrin a vu le vice-président de l’organisation, Narges Mohammadi, être arrêté en 2015 et condamné à 16 ans de prison. . Mohammadi vient juste de sortir en octobre 2020.

Je suis particulièrement attiré par le fait que Kaufman ne se limite pas uniquement à l’histoire de Nasrin. Alors que la majorité du film se concentre sur ses efforts, il vise à raconter l’effort à l’échelle du pays pour mettre en œuvre le changement, de Mohammadi susmentionné à Ebadi, en passant par le réalisateur iranien Jafar Panahi et le jeune réformateur Narges Hosseini. Arrêtée pour avoir protesté publiquement contre le fait de retirer son hijab en public et de l’agiter en l’air, Hosseini est menacée d’une peine de prison importante. Nasrin prend sa défense, et pendant ce temps, d’autres femmes commencent à participer à ce qui est devenu connu sous le nom de « Girls of Enghelab Street ». L’histoire d’Hosseini illustre les innombrables héros de la lutte pour la justice sociale. De même, son calvaire explique l’injustice du système judiciaire iranien à Téhéran. Nasrin, par exemple, a besoin de trois visites sous caution pour négocier la libération d’Hosseini parce qu’un juge président louche refuse de rencontrer sa.

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