Mending the Line Avis critique du film (2023)

« Mending the Line » s’ouvre en Afghanistan, alors qu’un groupe de Marines, célébrant leur dernier jour de déploiement, est envoyé pour une dernière patrouille par leur chef, Colter (Walls). Les choses se gâtent. De nombreux hommes sous son commandement, y compris de bons amis, sont tués et Colter est gravement blessé. De retour chez lui, hanté par la culpabilité et l’automédication avec de l’alcool, il atterrit dans un centre de désintoxication pour vétérans du Montana. Cela semble être un bon établissement, avec des traitements adaptés aux problèmes spécifiques de la personne. Le Dr Burke (Patricia Heaton) reconnaît l’impatience de Colter d’être guéri, immédiatement, afin qu’il puisse être déployé à nouveau, mais essaie de le faire gérer ses attentes. Il ne prend pas bien la thérapie de groupe, s’en prenant au conseiller, qui n’a jamais servi. Colter est un gâchis.

Ike (Cox), d’autre part, a des décennies après sa propre guerre mais fait toujours des visites périodiques à l’installation, surtout après s’être évanoui alors qu’il pêchait à la mouche tout seul. Ike est un gars isolé grincheux, un ancien Marine, dont le seul répit de ses troubles mentaux est quand il est sur la rivière. Le Dr Burke met en place Ike et Colter : Ike enseignera à Colter les tenants et les aboutissants de la pêche à la mouche. Ils passent beaucoup de temps au magasin local d’appâts et de matériel de pêche, dirigé par le vieil ami d’Ike, Harrison (Wes Studi). Ike et Harrison se connaissent très bien et leur dynamique est épineuse, humoristique et familière. L’entraînement de Colter a ses bosses, mais finalement, il est dans la rivière, essayant par lui-même. (Il y a un moment amusant où Ike reproche à Colter d’avoir qualifié la canne à pêche de « poteau », faisant écho à un sentiment dans Une rivière le traverse: « Cela devait toujours s’appeler une canne. Si quelqu’un l’appelait une perche, mon père le regardait comme un sergent des Marines américains regarderait une recrue qui venait d’appeler un fusil une arme à feu. »)

Le troisième personnage central est Lucy (Perry Mattfeld), une bibliothécaire qui fait du bénévolat au centre de réadaptation, lisant aux vétérans. Lucy est une femme troublée, anxieuse et distraite. Son histoire n’est révélée que plus tard, mais elle est clairement hantée par quelque chose. Elle est coincée, tout comme Ike et Colter. Quand Ike envoie Colter à la bibliothèque chercher des livres sur la pêche à la mouche, Lucy lui donne Le soleil se lève aussi (oubliant que l’un des personnages principaux a été rendu impuissant à cause d’une blessure de guerre). Il y a peut-être une petite étincelle d’intérêt romantique entre Lucy et Colter, mais c’est sur les brûlures les plus lentes.

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