Get Away If You Can Avis critique du film (2022)

Les personnages ne reçoivent pas de noms, pas même dans le générique de fin (bien que lesdits crédits vous donnent les poignées Twitter de Martin et Braun) ; étant donné le nombre de fois où le personnage de Terrence Martin crie « DOMI », on en déduit que le personnage joué par Braun s’appelle, eh bien, Dominique. Leur mécontentement est présenté dans des flashbacks. Le mari bro-ish de Martin est traqué sans fin par son père qui déteste les femmes, joué par Ed Harris et sermonné par son frère bien rémunéré, Riley Smith. En attendant, sa femme Dominique pense à sa sœur, qui semble s’appeler Martina (Martina Gusman), de retour à Buenos Aires. « Mar » pense que « Domi » vit une sorte de roman d’histoires. Si seulement c’était si simple.

Le voyage en bateau est destiné à ramener ce sentiment d’amour (que le personnage de Harris est vu saper de manière agressive derrière le dos de Terrence) et cela ne fonctionne pas tout à fait. Avant de partir en voyage, Harris dit à Martin « Sur ce bateau, il y a un capitaine… elle doit connaître sa place. » Apparemment, leur destination est l’île de Pâques – Terrence dit que le surf y est excellent ; c’est apparemment un signe de sa maturité naissante qu’il ne l’appelle pas « rad » – mais Domi veut s’arrêter sur certaines îles en chemin. « C’est ce qu’on appelle les îles du désespoir », proteste Terrence. « Ce sont les îles que vous passez! » Îles du désespoir. Hein.

Néanmoins, Domi, se sentant brisée, prend un canot pour l’une de ces îles, où elle prospère immédiatement. Monter une tente, faire un feu, attrape de la nourriture, et elle va bien. Terrence panique, se saoule puis se lance à sa poursuite. Lorsqu’il la confronte, elle lui hurle dessus : elle veut qu’il prenne le bateau et parte. Ce qui, quel que soit l’état de leur relation, semble très légèrement, eh bien, fou.

Comme plusieurs intermèdes un peu surréalistes l’ont déjà laissé entendre (une scène dans laquelle Dominique plonge du bateau en bikini rouge, puis à nouveau nue, puis à nouveau dans une longue robe rouge, par exemple), ce film n’est pas tout à fait investi dans le réalisme. Au moment où Dominique, un fumeur de dope enthousiaste, manque de skunk et plante quelques graines et le tour est joué, a une plante en pot florissante instantanée, nous pouvons réaliser que nous sommes bel et bien au pays de l’allégorie. Et ainsi l’île du désespoir se transforme plutôt en une île de, oui, l’espoir. OU FAIT-IL?

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