[Film Culte] Pleasantville

Il est de ces films qui en plus de proposer un scénario original, se permettent d’allier les images à l’histoire, à l’instar du Magicien d’Oz. Pleasantville fait partie de ces films, avec une première réalisation pour Gary Ross, qui réalisera plusieurs années plus tard Hunger Games.

Pleasantville offre dans un sens, une histoire assez proche de Retour vers le futur, où le personnage principal doit le moins possible influer sur l’univers… Mais avec une différence cependant, c’est que les conséquences sont complètement différentes. Et du divertissement, on passe à un film qui porte un message très réussi. Car dans un univers en noir et blanc, la couleur fait peur. Si l’allégorie du racisme fait peu de doute, c’est tout de même la façon dont le film traite la discrimination qui permet au film de réussir à porter son message. Les couleurs n’apparaissent que si les gens changent. Le rejet ne se fait pas de façon innée, mais si les gens se libèrent des carcans qu’ils avaient. Et d’une époque proprette, à la liberté douteuse, on se retrouve aussi à un véritable hymne à l’indépendance et à l’affirmation de soi.

Au niveau de la réalisation, malgré une première oeuvre, Gary Ross livre quelque chose de maîtrisé. Les images en noir blanc et couleur sont d’une réelle beauté et certains effets sont tout simplement bluffant. Le casting est particulièrement bon, notamment Jeff Daniels ou William H. Macy tandis Tobey Maguire montrait à cette époque qu’il était un acteur prometteur. La musique est elle aussi une réussite, avec un thème assez entêtant.

Pleasanville fait partie de ces films qui réussissent à allier une histoire sympathique, avec un fond politique et une photographie superbe. Un réel coup de coeur.

Note :


Pleasantville
Réalisé par Gary Ross
Avec Tobey Maguire, Jeff Daniels, Joan Allen, William H. Macy, Reese Witherspoon…

Date de sortie: 17 Février 1999

Genre: Drame, Fantastique

Synopsis: Pour s’extraire des angoisses d’une famille stressée et divisée des années 1990, David aime s’évader en regardant la télévision et plus particulièrement « Pleasantville », série en noir et blanc datant des années cinquante. Jennifer, sa sœur jumelle, est tout l’opposé de David : elle vit au jour le jour en parfaite harmonie avec le monde moderne. Jusqu’à ce que, par un étrange phénomène, Jennifer et David se retrouvent parachutés à « Pleasantville ». Désormais intégrés au casting, ils vont parasiter la série au point de changer la vie bien réglée des protagonistes…

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