Falling for Christmas Avis critique du film (2022)

Comme une torsion couverte de guirlandes sur « Overboard », Lohan joue une héritière d’hôtel nommée Sierra Belmont qui se retrouve dans ce genre de situation. On lui a offert le poste de « vice-présidente de l’atmosphère » au chalet de ski exclusif de son père, elle est là une semaine avant Noël pour lui faire savoir qu’elle ne pense pas que le poste lui convient, même si elle ne sait pas vraiment quoi sinon elle devrait faire de sa vie à la place. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle veut être connue pour plus que le nom de famille de son père.

Arborant de magnifiques ensembles monochromes imaginés par Emerson Alvarez, comme l’audacieuse combinaison rouge présentée sur l’affiche et un habit de neige fuchsia, Lohan incarne ce personnage comme une version plus douce du personnage de Sigourney Weaver dans « Working Girl ». Elle est de bonne humeur, mais elle aboie les ordres comme quelqu’un dont le privilège est une seconde nature. Lohan est à son meilleur dans cette moitié du film, ce qui permet à ses côtelettes comiques naturelles de briller.

En route pour rencontrer son insipide petit ami influent sur les réseaux sociaux Tad (George Young), Sierra rencontre Jake (Chord Overstreet), le propriétaire d’une station balnéaire beaucoup plus petite et en difficulté sur la même montagne. Il la rencontre alors qu’il tient une tasse de chocolat chaud qui lui est offerte après que le père de Sierra, Beauregard ( Jack Wagner ), ait refusé d’investir dans son entreprise. Lohan criant « My Valenyagi » encore et encore après qu’une cuillerée de crème fouettée se soit retrouvée sur son revers, c’est du pur camp.

Ce duo improbable, bien sûr, se retrouve après une séance photo de fiançailles désastreuse hors réseau qui se termine avec Sierra et Tad renversant une montagne isolée. En emmenant des touristes dans une promenade en traîneau idyllique, Jake trouve la Sierra désormais amnésique, la tête dans un arbre, tandis que Tad se retrouve à passer quatre jours avec un survivaliste nommé Ralph (Sean J. Dillingham).

Tout cela est établi avec un rythme effréné dans les dix premières minutes, avec Lohan plus que capable de maintenir le dialogue rat-a-tat prescrit nécessaire pour obtenir le ton. Elle se lance même dans quelques moments burlesques qui ne fonctionnent pas tout à fait, mais ajoutent une belle folie qui équilibre certaines des tendances les plus sucrées du film. En tant que Tad, Young est absolument hilarant, crachant des lignes absurdes avec la plus grande sincérité, qui se marient bien avec la large comédie que son personnage obsédé par lui-même exige. Si seulement le film avait gardé ce style loufoque tout au long, il aurait pu transcender ses atours pour devenir un nouveau classique.

Publications similaires