Critique de "N'importe qui sauf vous": Sydney Sweeney et Glen Powell Rom-Com est

Critique de « N’importe qui sauf vous »: Sydney Sweeney et Glen Powell Rom-Com est


Une comédie romantique sous le soleil d’Australie

Situé dans le décor estival et ensoleillé de Sydney, « N’importe qui sauf vous » tente de transporter les téléspectateurs dans un univers de mariages somptueux, de plages paradisiaques et de tensions amoureuses. Cette comédie mettant en vedette Sydney Sweeney et Glen Powell donne vie au trope classique des ennemis devenant amoureux, mais peine à alimenter la tension narrative nécessaire pour captiver le public.

Le réalisateur Will Gluck nous plonge au cœur d’une élégante cérémonie nuptiale qui unit Claudia et Halle, deux âmes destinées l’une à l’autre. La magie de l’amour semble opérer pour tous… sauf pour Bea, interprétée par la séduisante Sydney Sweeney (« Euphoria »), et Ben, incarné par un Glen Powell convaincant. Ces deux personnages, au passif amer, se retrouvent forcés de cohabiter dans la transe pré-mariage, malgré leur animosité mutuelle. C’est sur cette dynamique que repose le cœur du film, tentant de puiser dans la richesse émotionnelle d’œuvres telles que « Orgueil et Préjugés ».

Des retrouvailles forcées et une tension palpable

Le jeu de séduction involontaire entre Ben et Bea est prévisible, et leur rapprochement fait des étincelles. Après une nuit tendre, les malentendus s’invitent, lançant les prémices d’une guerre froide entre eux. La suite de l’intrigue les voit s’envoler pour Sydney, où ils devront mettre de côté leurs différends pour le bien-être des mariées. Malheureusement, leurs querelles enfantines éclaboussent l’harmonie du mariage, provoquant des remous parmi les invités de marque et les familles.

Des acteurs d’expérience comme Dermot Mulroney et Bryan Brown se retrouvent dans des rôles secondaires qui ne rendent pas justice à leur talent. L’humour et le charme qu’ils pourraient apporter au film sont sous-exploités, ce qui est dommage pour un casting qui avait le potentiel d’apporter plus de profondeur et de maturité à la narration.

Une alchimie fragile devant les caméras

Le principal atout du film réside sans doute dans l’attractivité physique de ses acteurs principaux. La scène en maillot de bain met en lumière les silhouettes impeccables des deux stars, sans toutefois réussir à élever leur alchimie au rang de celle des icônes du genre telles que George Clooney et Julia Roberts dans « Ticket to Paradise ». L’intrigue, quant à elle, lutte pour maintenir une quelconque incertitude quant à l’issue de leur relation, sapant ainsi toute possibilité de suspense. Plutôt que d’atteindre les sommets du dramaturge anglais ou de « 10 choses que je déteste chez toi », le film flirte avec la prévisibilité.

En définitive, « N’importe qui sauf vous » recherche désespérément la formule magique des comédies romantiques à succès, mais se retrouve en manque de l’étincelle nécessaire pour illuminer véritablement cette histoire d’amour moderne.

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