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C’mon C’mon Avis critique du film & résumé du film (2021)

A propos du film C’mon C’mon

C’mon C’mon est un film dramatique américain en noir et blanc de 2021 écrit et réalisé par Mike Mills. Il met en scène Joaquin Phoenix, Gaby Hoffmann, Scoot McNairy, Molly Webster, Jaboukie Young-White et Woody Norman. Le film a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival du film de Telluride le 2 septembre 2021, et est sorti dans des salles limitées le 19 novembre 2021. Il a été acclamé par la critique, qui a salué ses performances, sa réalisation et sa cinématographie.

Résumé du film

Comme dans les excellents précédents longs métrages de Mills, les véritables récits moteurs de nos histoires sont les personnes dans notre vie : celles que nous aimons, celles avec lesquelles nous nous disputons, celles contre lesquelles nous nous rebellons, celles que nous décevons, et ceux vers qui nous nous tournons pour plus de confort. Dans C’mon C’mon, Johnny vient en aide à sa sœur Viv (Gaby Hoffmann) lorsqu’elle doit se rendre dans le nord de la Californie pour aider son mari, Paul (Scoot McNairy), souffrant de troubles mentaux, nécessitant de se faire soigner.

Viv demande à Johnny de s’occuper de son fils précoce, Jesse (Woody Norman), à Los Angeles. Poussé dans un rôle de gardien à temps plein pour son neveu, Johnny acquiert une nouvelle appréciation du monde, de la difficulté d’être parent et des nombreux moments de joie et de frustration qui l’accompagnent.

Avis et critique du film

Écrit et réalisé par Mills, C’mon C’mon explore la nouvelle dynamique de la vie de Johnny avec un sérieux sincère. Il essaie de tirer le meilleur parti d’une situation difficile, essayant de protéger Jesse des dures réalités de la maladie de son père et essayant de s’adapter aux nombreuses bizarreries de son neveu. Norman peut parfois voler la vedette avec ses bouffonneries, mais c’est la performance vulnérable de Phoenix qui fonde le film.

Un film touchant sur l’erreur humaine et les défis qu’opposent la connexion à l’autre

C’mon C’mon suit à la fois les doux moments de connexion et de compréhension entre les deux ainsi que leurs faux pas, comme lorsque Jesse disparaît brièvement de la vue dans un magasin et met Johnny dans la panique. L’oncle non initié panique lorsqu’il trouve enfin Jesse, ce qui ne fait que pousser le garçon à se retirer davantage. C’est une erreur honnête mais douloureusement pertinente.

La scène suivante implique que Viv entraîne son frère tout au long du processus de pardon et essaie de regagner la confiance de Jesse en Johnny. Les relations sont toutes des expériences désordonnées, et le processus d’essais et d’erreurs commence avant même que nous comprenions pleinement leurs résultats.

Une cinématographie frappante et juste

En matière d’expérimentation, Mills s’éloigne un peu de ses précédents longs métrages et tourne C’mon C’mon entièrement en noir et blanc. C’est un choix frappant, qui présente les hauts et les bas quotidiens de la parentalité et de la prestation de soins sous ce prisme cinématographique, quelque chose qui semble à la fois intemporel (grandir et faire face à la réalité) mais qui reste tout de même un produit de son moment historique (la narration audio à l’ère de « Cette vie américaine »).

L’effet du noir et blanc

La cinématographie n’est pas très contrastée, elle permet donc beaucoup plus de tons gris à l’écran, un paysage parfait pour les personnages qui donnent encore un sens à leur nouvelle réalité. Mills et son directeur de la photographie Robbie Ryan font également une subtile comparaison visuelle entre Los Angeles et New York City, montrant les trottoirs et les bungalows ensoleillés de Los Angeles en face des bâtiments surpeuplés et de l’esprit crasseux de la ville de New York. Même dans la lueur romantique de la cinématographie en noir et blanc, ces deux lieux sont leurs propres personnages.

Le film fait également des voyages à Détroit et à la Nouvelle-Orléans, montrant qu’eux aussi peuvent être montrés sous cet angle. Il y a un niveau accru d’attention portée à l’arrière-plan et au cadre, qu’il s’agisse d’un centre-ville animé, d’une maison pleine de souvenirs ou des branches lointaines d’un vieux chêne, qui crée ces toiles de fond évocatrices pour faire écho aux émotions des personnages humains dans cette scène.

Conclusion sur C’mon C’mon

On vous conseille vraiment ce film unique et touchant qui dépeint avec grâce et humilité les relations humaines.

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