Cannes 2022: Triangle of Sadness wins Palme d’Or | Festivals & Awards

Le Grand Prix du Jury (deuxième place) a été partagé entre « Close », un film belge de Lukas Dhont sur une amitié étroite d’enfance qui rencontre la tragédie, et « Stars at Noon », réalisé par Claire Denis, qui a été méprisée par Cannes dans le passé. (C’est son premier film en compétition depuis « Chocolat » en 1988.) Vincent Lindon, le président du jury, a joué dans un autre film de Denis cette année, « Les deux côtés de la lame », qui a joué à Berlin.

Le meilleur réalisateur est allé à Park Chan-wook pour « Decision to Leave », le film du réalisateur par excellence dans lequel le cinéaste se fraye un chemin à travers un récit incroyablement compliqué, « Vertigo »-esque avec une précision presque géométrique.

Le prix du jury (en fait, la troisième place) était une égalité entre « The Eight Mountains » et « Eo ». Dans ce dernier, comme dans « Au Hasard Balthazar » de Robert Bresson, un âne témoigne des faiblesses et de la cruauté de l’humanité. Le réalisateur, le vétéran cinéaste polonais Jerzy Skolimowski, a remercié par leur nom les six ânes qui avaient joué le rôle. Felix van Groeningen, qui a réalisé « Les Huit Montagnes » avec Charlotte Vandermeersch, a emboîté le pas en citant les ânes qui sont apparus dans leur film.

Un prix spécial pour les 75 ans du festival a été décerné à Jean-Pierre et Luc Dardenne pour « Tori et Lokita ». Les frères cinéastes belges ont remporté presque tous les autres grands prix du festival, dont la Palme (deux fois, pour « Rosetta » et « L’Enfant »), le Grand Prix du Jury (« Le gamin au vélo »), celui du meilleur réalisateur ( « Young Ahmed »), et meilleur scénario (« Lorna’s Silence »). Aucun cinéaste n’a jamais remporté une troisième Palme, et ils étaient les seuls à avoir tenté leur chance cette année.

La meilleure actrice a été décernée à Zar Amir Ebrahimi pour son rôle de journaliste tentant d’attraper un tueur en série dans « Holy Spider » d’Ali Abbasi, basé sur un cas réel en Iran. Il présente de la nudité et de la violence que l’on ne voit normalement pas dans les films iraniens (le film a en fait été tourné en Jordanie). L’actrice, qui selon le récit du dossier de presse a eu une grande carrière à la télévision en Iran qui a été déraillée par la fuite d’une sex tape, et qui vit désormais à Paris, a remercié le cinéma de lui avoir, dit-elle, pratiquement sauvé la vie en des temps sombres. .

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