All the Light We Cannot See Avis critique du film ()

Se déroulant principalement dans la ville côtière française occupée par les nazis de Saint-Malo en 1944, la mini-série de quatre épisodes suit la vie de deux adolescents. Il y a l’adolescente française aveugle nommée Marie-Laure LeBlanc (Aria Mia Loberti), qui diffuse chaque soir une émission de radio illégale dans l’espoir de retrouver son père disparu, Daniel (Mark Ruffalo), autrefois gardien des écluses du Muséum d’histoire naturelle. à Paris, ou son oncle Etienne (Hugh Laurie), résistant français. Ensuite, il y a Werner Pfennig (Louis Hofmann), un orphelin allemand qui a été contraint de rejoindre les nazis en raison de sa maîtrise de la technologie radio.

Dans leur jeunesse, Marie-Laure et Werner ont grandi en écoutant une émission de radio diffusée sur la fréquence 1310 dans laquelle un animateur à la voix calme connu sous le nom de Professeur enseignait des leçons sur la raison et les sens à travers la philosophie et la science, toujours accompagnées par les sons doux. de « Claire De Lune » de Claude Debussy. Un point de l’intrigue repose sur le fait que plusieurs personnages ne réalisent pas qu’Etienne est le professeur bien que la voix soit évidemment celle de Hugh Laurie, et c’est l’un des nombreux aspects du livre qui ne se prête tout simplement pas bien à l’adaptation.

D’une manière ou d’une autre, coincé entre ces deux histoires imbriquées se trouve Reinhold von Rumpel (Lars Eidinger), un nazi atteint d’une maladie vague mais en phase terminale, à la recherche d’un joyau appelé la Mer de Flammes, dont il est convaincu qu’il est en possession des LeBlanc, à cause de ses prétendues qualités curatives. Eidinger joue Reinhold sur une note profondément déséquilibrée tout au long des quatre épisodes, sans jamais ajouter de couches intérieures ni trouver un rythme qui correspond au reste de la série.

Il s’agit d’un problème clé avec une grande partie du jeu d’acteur dans l’adaptation de Levy. Chaque acteur a l’impression de jouer un personnage plutôt que quelque chose qui ressemble à la vraie vie. Une partie de la faute réside ici dans le scénario de Knight, qui est soit chargé d’expositions maladroites, soit d’un langage trop fleuri. Cela n’aide pas non plus que chacun des personnages français soit joué par des acteurs aux accents britanniques (sauf, bien sûr, Laurie, qui ressemble à son Britannique normal), bien que les personnages allemands soient tous joués par de vrais acteurs allemands. Ensuite, il y a Mark Ruffalo, qui ne peut pas prendre le moindre accent et en adopte donc plusieurs différents tout au long de son passage à l’écran.

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