Un thriller sur les opioïdes est sauvé par un ensemble étoilé

Crisis est un thriller dramatique qui aborde l’épidémie d’opioïdes de plusieurs points de vue. Une distribution d’ensemble étoilée tisse ensemble trois histoires distinctes jusqu’à un moment décisif. L’écrivain / réalisateur Nicholas Jarecki (Arbitrage) illustre les causes profondes de la dépendance aux opioïdes, de la production d’entreprise et du trafic criminel aux résultats mortels dans les rues de la ville. Les différents chapitres sont bien interprétés et donnent à réfléchir. Mais le film échoue dans un troisième acte prévisible qui devient artificiel et moralisateur. La crise a lieu à Detroit, au Michigan, et de l’autre côté de la frontière canadienne à Montréal. Nous sommes présentés à Claire Reimann (Evangeline Lilly) lors d’une réunion de soutien aux opioïdes. Architecte divorcée avec un fils adolescent (Billy Bryk), Claire est une toxicomane en convalescence à l’oxycodone. Armie Hammer joue le rôle de l’agent de la DEA Jake Kelly, il est infiltré depuis un an dans un ring de fentanyl meurtrier. Le Dr Tyrone Bower (Gary Oldman), un professeur d’université qui recherche un nouvel analgésique pharmaceutique révolutionnaire, complète le casting principal. Claire rentre du travail pour retrouver son fils disparu. Incapable d’obtenir une véritable traction de la police, elle décide de contacter ses amis. Le Dr Bower et ses assistants diplômés découvrent que la nouvelle drogue miracle, censée ne pas créer de dépendance, est tout aussi mortelle que ses prédécesseurs. Il informe son chef de service (Greg Kinnear) et l’agent de liaison du fabricant de médicaments (Luke Evans) des résultats; qui essaient alors de le discréditer. Pendant ce temps, des problèmes personnels et une ride inattendue perturbent le trafic de drogue massif de Jake Kelly. Alors que le Dr Bower, Claire et Jake luttent pour trouver des réponses, leurs chemins sont inexorablement destinés à se heurter. La crise instaure une véritable intrigue dès le premier acte. La dévastation des opioïdes est présentée avec une laideur sans faille. Nicholas Jarecki illustre le lien entre les drogués et les moulins à pilules et les entités bénéficiant de la dépendance. Les cartels de la drogue sont mis sur le même pied que les entreprises productrices. Les cadavres et les familles au cœur brisé n’ont aucun impact sur les résultats. Le profit n’a aucune conscience. Les trois personnages principaux apprennent cette difficile leçon alors que leur vie est détruite. Crisis perd sa concentration lorsqu’elle essaie de lier les fils ensemble. Au départ, une bonne exposition se désagrège avec des artifices absurdes. Le film utilise une chance stupide aléatoire et des coïncidences opportunes pour réunir les personnages. Une scène critique, où deux prospects se rencontrent pour la première fois, est complètement incroyable. C’est un moyen facile de sortir de la configuration élaborée. Nicholas Jarecki fait cela pour faire une déclaration déclarative sur les opioïdes et sur les longueurs sombres auxquelles ils conduisent les bonnes personnes. Ce point de vue est clair depuis le début. Jarecki avait besoin d’une meilleure résolution écrite. La fin semble évidente et prêcheuse. Evangeline Lilly et Armie Hammer sont très bonnes ici. Leurs arcs de caractère ont la profondeur dramatique qui montre le bilan personnel de la dépendance aux opioïdes. Le film donne le même temps pour la perspective hélicoptère de l’épidémie, mais ce sont les histoires au sol qui résonnent. Chaque overdose et acte criminel laisse un sillage de désespoir pour ceux qui ramassent les morceaux. Crisis sera comparé à Traffic de Steven Soderbergh. Ce n’est pas presque dans cette ligue, mais brosse une image vivante du coût humain. Gagnant ainsi une recommandation «voir». Crisis est produit par un consortium dirigé par Les Productions LOD et Bideford Productions. Il sortira en salles le 26 février par Quiver Distribution, puis en vidéo domestique une semaine plus tard, le 5 mars. Les opinions et opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de Movieweb.

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