TIFF 2023: A Canadian Looks Back at a Tumultuous Fest | Festivals & Awards

Le drame du méta-festival de cette année a pris la forme de grèves simultanées de la WGA et de la SAG et d’actions syndicales américaines qui ont un effet massif sur presque toutes les facettes de l’industrie canadienne, même si nous avons nos propres guildes opérant sous des structures différentes. Le poids de ces écrivains et de ces stars est tel que de nombreuses productions qui ont lieu ici se sont arrêtées, illustrant une fois de plus que ce qui se passe chez nos voisins du Sud affecte dramatiquement nous, Canadiens d’ici, même si, à part un peu de fumée de cet été incendies, l’inverse est rarement le cas.

La réalité de ces grèves signifiait que la plupart des acteurs de premier plan ne participeraient pas au festival, ce qui entraînerait une réduction de cette notion éphémère de « buzz » qui imprègne des événements comme celui-ci. Une décision intelligente en matière de programmation a été de sélectionner de nombreux efforts de réalisation de la part de nombreuses célébrités de renom – Anna Kendrick, Chris Pine, Kristen Scott Thomas, Michael Keaton et d’autres – probablement en partie pour les attirer ici sous couvert d’être des réalisateurs (la DGA ne fait pas partie de la grève actuelle).

Pendant la diffusion des films, aucun des réalisateurs que je viens de citer n’a pris la peine de venir de toute façon. Viggo Mortensen, pratiquement un Canadien d’adoption à ce stade, était ici pour son film, et Ethan Hawke a bravé plus de 10 heures de trajet en bus pour s’assurer d’être en ville pour le premier film de son film mettant en vedette sa fille Maya. Même si le film de Kendrick, en particulier, constituait une sélection digne d’intérêt, beaucoup d’autres ont eu l’impression de tenter de remplir les sièges avec la promesse de talents qui ne se sont jamais présentés pour séduire les foules.

Beaucoup de ces titres réalisés par des stars occupaient des créneaux qui, dans le passé, auraient été réservés à des films majeurs qui, plutôt que d’être présentés en première mondiale ici, étaient plutôt présentés dans des endroits comme Venise et Telluride. Les raisons pour lesquelles un film est projeté ou non sont bien sûr multiples, et une part importante de l’obtention de ces sélections échappe au contrôle du TIFF et de son équipe de programmation. Mais c’est l’année où le fossé entre les riches et les pauvres s’est senti le plus aigu, avec des films clés de l’automne comme « Priscilla » de Sofia Coppola (qui a même été tourné à Toronto !), « Maestro » de Bradley Cooper, « Ferrari » de Michael Mann, David « The Killer » de Fincher et, par-dessus tout, « Poor Things » de Yorgos Lanthimos ont été évités de la liste du TIFF de cette année, tous étant présentés en première à Venise.

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