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The Last Son Avis critique du film & résumé du film (2021)

L’un des derniers enfants de LeMay est un criminel aussi impitoyable que lui : Machine Gun Kelly’s Cal, un braqueur de banque dont l’humeur peut rapidement passer de la gaieté à la violence. L’acteur/rappeur dégingandé, dont le prénom est Colson Baker, a une présence et un fanfaron indéniables à l’écran. Mais dans un mouvement vraiment hallucinant, son personnage tire en fait une mitrailleuse non pas une mais deux fois. Alors que LeMay cherche Cal, la mère de Cal, Anna, le supplie d’être miséricordieux depuis le bordel où elle a longtemps travaillé et vécu. Heather Graham est coincée dans le rôle de la prostituée clichée au cœur d’or, mais sa performance et sa prestation semblent trop contemporaines et déplacées dans ce 19e-cadre du siècle.

À la recherche de LeMay se trouvent également divers chasseurs de primes ainsi qu’un shérif réservé (Thomas Jane) au passé mystérieux qui a sa propre histoire avec Anna. Et puis il y a la rare fille qui se trouve parmi les cibles de LeMay : la tranquille Megan (Emily Marie Palmer), qui vit dans les bois avec sa mère réformée et fidèle et son beau-père bienveillant. Palmer a une franchise à son sujet qui est attrayante, ainsi qu’une douceur naturelle qui est indispensable dans le paysage rude du film.

Le scénario de Johnson est divisé en chapitres, mais à l’intérieur de chacun, l’histoire serpente entre tous ces personnages alors que leur destin les rapproche les uns des autres. Pour un conte qui est classiquement lourd de la tragédie grecque, « The Last Son » offre terriblement peu de suspense ou d’élan. Chacun prend son temps, ce qui permet au moins d’apprécier des panoramas particulièrement pittoresques ou le contraste dramatique d’un feu de camp au milieu d’une forêt enneigée. (David Gallego est le directeur de la photographie.) Mais le rythme léthargique ne nous fait pas nous soucier de qui vit ou meurt, ou si la prophétie finira par se réaliser. Des coups de feu rapides et forts ponctuent l’immobilité, tout comme les accords sombres et les accords légers de la partition de piano de Phil Mossman, mais ce sont plus des désagréments que la source de véritables sensations fortes.

Finalement, James Landry Hébert arrive et anime les choses en tant que Grayton, un membre du gang Willets, qui se joint à la quête de Cal pour tuer son père avant que son père ne le tue. Hebert a une manière espiègle et espiègle à son sujet, et la nature agréablement bavarde de son personnage est un répit bienvenu parmi les solitaires maussades. Il est si charismatique que vous souhaiterez qu’il soit de la partie depuis le début, mais à ce moment-là, il est trop tard.

À l’affiche actuellement dans certains cinémas et disponible sur demande.

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