Monarch : Legacy of Monsters – Critique de la série Apple TV+ sur le Monsterverse
Découvrez ce que vaut ce spin-off de « Godzilla vs. Kong », dirigé par le duo père-fils Kurt et Wyatt Russell pour Apple TV+
En 1933, King Kong est apparu comme une créature évoluant sur l’île fictive du Skull, captivante aux yeux de la jeune Fay Wray. Depuis lors, les monstres ont fasciné les spectateurs, que ce soit le monstre du Loch Ness ou Godzilla. Cette fascination a donné naissance à un genre cinématographique en plein essor ces dernières années.
Apple TV+ se lance dans le Monsterverse avec sa série télévisée « Monarch : Legacy of Monsters », diffusée à partir du 17 novembre. Créée par Chris Black et développée par Matt Fraction, la série s’inspire des films récents tels que « Kong : Skull Island » (2017) et « Godzilla vs. Kong » (2021). Contrairement aux approches de Disney+, la série se distingue par sa volonté de proposer une expérience autonome par rapport aux films de l’univers du Monsterverse.
Sommaire
Une intrigue entre passé et présent
L’action principale de « Monarch » se déroule en 2015, après l’affrontement historique entre Godzilla et d’autres monstres ayant dévasté la baie de San Francisco. Cate (Anna Sawai), une ancienne enseignante, se rend au Japon après la disparition présumée de son père, pour découvrir l’existence de son frère Kentaro (Ren Watabe). Accompagnée de l’Américaine May (Kiersey Clemons), ils entreprennent un voyage mondial à la recherche de la vérité sur leur père et sur l’organisation secrète Monarch.
Monarch, chargée de protéger les citoyens contre les monstres terrestres, cache cependant des secrets. Cate la compare à « une CIA des monstres ». Au cours de leur voyage, ils croisent le colonel de l’armée Lee Shaw (Kurt Russell), dont le passé est intimement lié à Monarch et au père de Cate.
Exploration du Monsterverse
La série explore la question de savoir qui sont les vrais monstres, grâce à des sauts temporels entre 2015 et les années 1950. Cette approche permet de suivre les ancêtres de Cate et Kentaro, Keiko (Mari Yamamoto) et Bill Randa (Anders Holm), ainsi qu’un jeune Lee Shaw (interprété par le vrai fils de Kurt Russell, Wyatt Russell). Ces personnages offrent une vision passionnante du Monsterverse, en croisant différentes époques et en développant l’univers des monstres.
La série offre des moments d’action palpitante, mais certains estiment que le concept aurait peut-être mieux fonctionné sous forme de film plutôt que sur dix épisodes.
En conclusion, « Monarch : Legacy of Monsters » propose une exploration captivante du Monsterverse, mais souffre parfois d’un rythme décousu. Néanmoins, les amateurs du genre y trouveront certainement leur compte.
Monarch : Legacy of Monsters – Une plongée dans le Monsterverse
Monarch : Legacy of Monsters, la nouvelle série captivante qui sera diffusée sur Apple TV+ à partir du vendredi 17 novembre, propose une plongée audacieuse dans l’univers des monstres emblématiques, tels que Godzilla et King Kong. Cependant, malgré sa tentative de capturer l’imagination du public, la série présente des défis narratifs et thématiques qui laissent à désirer.
Un focus manqué
La série semble s’éloigner du thème classique « c’est la beauté qui a tué la bête », en se concentrant davantage sur les aspects catastrophiques des monstres, au détriment de l’exploration du cœur de l’histoire. Les tensions familiales et les intrigues de fond dans chaque épisode sont noyées dans une confusion créée par des flashbacks incessants. Au lieu de fournir des réponses concrètes, la série multiplie les cliffhangers d’épisode, laissant le spectateur insatisfait.
Des nuances à explorer
Malgré tout, la série aborde des thèmes intrigants, tels que les divisions générationnelles et la question de la confiance au sein du groupe central. L’organisation Monarch, qui cherche à étudier les monstres, soulève des questions significatives sur l’humanité et son avenir à la lumière de ces créatures. Découvrir les secrets cachés et les motivations de chacun devient le fil conducteur d’une série pleine d’action, malgré ses imperfections.
Des performances captivantes
La série bénéficie d’une distribution de qualité, notamment avec Kurt et Wyatt Russell qui incarnent le même personnage à différents moments de sa vie. Leur interprétation habile et convaincante apporte une dimension magique à la série. Cependant, la multiplicité des personnages et des intrigues rend parfois le récit difficile à suivre.
Les monstres en retrait
Malgré son titre évocateur, Monarch : Legacy of Monsters ne parvient pas à accorder suffisamment d’importance aux monstres eux-mêmes. Si Godzilla et d’autres créatures colossales font des apparitions, l’accent mis sur les relations humaines ne parvient pas à captiver autant que prévu.
Une entreprise louable
La série capitalise sur le succès des films Godzilla et King Kong pour livrer une nouvelle perspective sur cet univers légendaire. Cependant, bien qu’elle tienne en haleine, elle ne parvient pas à explorer pleinement la vulnérabilité des personnages emblématiques. Espérons que Monarch : Legacy of Monsters maintiendra l’intérêt pour le Monsterverse, mais elle laisse encore à désirer en termes de profondeur et d’exploration de l’essence même de ces monstres mythiques.
« Monarch : Legacy of Monsters » sera diffusé le vendredi 17 novembre sur Apple TV+.