Mama Weed Avis critique du film & résumé du film (2021)

Finalement, c’est le travail – elle se hérisse de plus en plus de l’injustice de la guerre contre la drogue en France. Lorsqu’elle découvre que l’un des enfants – pour la plupart des arnaqueurs de haschich ne sont guère plus que des enfants – elle traque est le fils d’une infirmière qui s’occupe de la mère âgée et malade de Patience, Patience fait des erreurs de traduction et de rédaction pour s’assurer que le garçon n’est pas emporté par le filet. Finalement, Afid (Yasin Houicha) tombe en panne, mais pas avant que Patience n’ait réussi à hériter de la garde d’une énorme cargaison de haschich.

Avec l’aide d’un berger allemand adopté renifleur de drogue nommé DNA et de quelques déguisements adaptés aux musulmans, Patience crée un nouveau personnage, « La daronne », s’arrangeant pour imposer ses marchandises à quelques gars de bas niveau surnommés Scotch et Cocoa Puffs. Elle refait le sous-sol de son appartement pour créer un espace de rangement impénétrable pour les affaires. Elle rembourse son loyer et l’argent qu’elle doit à l’établissement de soins qui héberge sa mère. Finalement, elle commence à utiliser le code avec le propriétaire de son immeuble (Nadja Nguyen) pour vérifier l’intérêt de ce dernier dans un stratagème de blanchiment d’argent. L’intérêt est là.

L’intérêt est là aussi pour Philippe, qui devient de plus en plus amoureux de Patience alors même qu’il devient plus obsédé par la capture de « Mama Weed ». L’ingéniosité de Patience la voit laisser les clés des casiers pour les Scotch et les Cocoa Puffs dans des emballages de biscuits sur le marché local ; un grand magasin de vêtements est le théâtre d’une évasion étroite et rapide pour Patience alors que Philippe et l’équipe emménagent.

Huppert imprègne Patience d’intelligence et d’une sorte de circonspection déconcertée qui rend l’entrée du personnage dans le monde criminel amusante à regarder. Elle se hérisse lorsque Philippe décrit « Mama Weed » comme une « vieille dame » ; peut-être, dit-elle, le surnom ne signifie pas qu’elle est vieille mais que « c’est une maman ; une femme digne. Elle est franche dans son mépris pour un système qui « envoie des enfants en prison pour qu’ils se radicalisent pour trois grammes de haschich ». C’est une figure d’enracinement, et le film ne la laisse pas tomber ni le public à cet égard.

Bien que Salomé ne soit rien d’autre qu’un réalisateur grand public, il est un bon réalisateur, gardant le film jusqu’à sa finale et sa coda qui plaisent à tous. « Mama Weed » a son côté pittoresque, d’autant plus que les lois sur la marijuana dans le monde entier se libéralisent (heureusement), mais elle procure néanmoins un buzz chaleureux.

À l’affiche actuellement dans certains cinémas et disponible en VOD le 23 juillet.

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