Keep an Eye Out Avis critique du film & résumé du film (2021)

Dupieux est un réalisateur important, et «Keep an Eye Out» est tout à fait dans son style significatif, même s’il s’agit d’un ajout mineur à sa filmographie. Le principal «complot» de son scénario consistant à déposer un rapport de police commence naturellement par un homme en speedo dirigeant un orchestre dans un champ, avant d’être chassé par des flics. Illogic est la clé ici, comme pour ses films précédents, mais ne le confondez pas pour un interprète. Dans presque tous les autres films, la création d’un rapport de police apporterait de la stabilité et de la concentration, mais celui-ci est en train d’être rempli par Buron (Benoît Poelvoorde), qui est stupide malgré son extérieur de flic dur, et irrité par les détails ennuyeux du histoire en dépit de vouloir bien faire les choses. Il a aussi un tout dans l’estomac où de la fumée sort chaque fois qu’il tire une cigarette.

Un semblant de normalité vient de Fugain (Grégoire Ludig), un étranger à ce monde étrange au poste de police, qui semble avoir quelque chose qu’il cache derrière un calme et un intérêt à en finir avec cela. C’est l’homme qui a trouvé un corps ensanglanté et a appelé le 911, faisant de lui le sujet des regards noirs de Buron lors de leur entretien prolongé. L’histoire de Fugain implique sept voyages à l’ascenseur en une nuit, et il les raconte pas à pas à Buron, des flashbacks qui se fondent dans les éléments visuels qu’il rencontre au poste de police. Il y a une pause tôt, pendant laquelle Buron laisse Fugain sous l’œil vigilant d’un flic nommé Philippe. Que Philippe n’ait en effet qu’un seul œil ne veut pas dire grand-chose, à part la façon dont Dupieux avait auparavant un flic avec un cache-œil dans «Wrong Cops». Philippe se fixe trop de montrer son badge et sort du film à la mode.

Aucune de cette absurdité n’est amusante (ce n’est pas censé l’être), et les rythmes étranges du dialogue se fondent dans la nature procédurale du script et ses côtés occasionnels. Telle est la manière dont Dupieux traite ces personnages dans son cinéma pour le stoner attentif. Il s’agit d’étirer et de normaliser la façon dont les choses peuvent être étranges, qu’il s’agisse d’une action étrange d’un personnage (comme lorsque Fugain croque dans une huître comme un curseur de hamburger) ou d’un développement étrange concernant la façon dont la réalité d’une scène est l’hallucination de la scène suivante. Il se sent incroyablement flot de conscience, avec seulement quelques idées narratives l’empêchant de s’envoler dans la stratosphère. La cinématographie de Dupieux reste intéressée par le futzing avec des angles conventionnels – le rapport de Fugain et Buron est couvert avec tous les types d’angle au-dessus de l’épaule possible – mais la nature axée sur le dialogue est plus lâche que d’habitude, malgré la façon dont vous devez vous accrocher à chaque mot et attendez les virages à gauche. Contrairement à la poursuite d’ouverture du speedo-conducteur, le film manque d’élan et fait que l’intérêt de Dupieux ici pour l’ordinaire semble être une mauvaise idée.

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