Homeroom Avis critique du film & résumé du film (2021)
La caméra est toujours active, en recherche. L’audio est capté dans l’instant, parfois alors qu’il y a beaucoup de bavardages et de bruit de fond. Le tournage essaie de capturer les changements qui se produisent à un niveau macro en nous plongeant dans des détails journalistiques qui éclairent la culture au sens large, comme la façon dont les étudiants se parlent et obtiennent leurs informations à travers des textes, des images, des vidéos et des médias sociaux. messages sur leurs téléphones.
Il y a beaucoup de scènes où des enfants engagés politiquement assistent aux réunions du conseil municipal, discutent de ce qui se passe en eux et de la façon dont cela affecte leur scolarité, et s’adressent aux élus pour poser des questions ou faire des demandes. Denilson Garibo, un représentant étudiant du conseil d’établissement, apparaît comme la chose la plus proche d’un personnage principal, en partie parce qu’il est si sérieux, charismatique et idéaliste, et donc le vaisseau parfait pour expliquer comment les adolescents intelligents sont désillusionnés par les hypocrisies, les justifications égoïstes , et les raccourcis moraux des adultes qui sont censés les surveiller.
Pourtant, « Homeroom » évite de trop se concentrer sur une seule personne, optant plutôt pour une sorte d’approche « récit de réseau » panoramique et orientée vers l’ensemble où les mouvements de personnages particuliers illustrent des idées plus larges sur l’histoire et la société. C’est la source des faiblesses du film ainsi que de sa force. Il y aura des moments où vous souhaiteriez qu’ils restent un peu plus longtemps dans une scène, ou qu’ils aient suivi une notion introduite de manière alléchante ou un personnage coloré. Mais vous obtenez également une idée collective de ce que cela signifiait d’être en vie et d’être étudiant dans ce lycée à cette époque spécifique, et c’est quelque chose que peu de films pensent même essayer de vous donner.
Il y a un film d’horreur limite « Regarde derrière toi! » la sensibilité de regarder ces enfants lors des réunions du conseil municipal au début de 2019, pensant que les coupes douloureuses dans les budgets de leurs écoles sont les plus grandes choses qui pourraient leur arriver. Les manifestations de George Floyd et Covid-19 se profilent à l’horizon, et quiconque regarde ce film aura un point de référence pour les expériences et les images qui vont s’ensuivre. L’ensemble du look du film change après Covid, l’utilisation déjà abondante par le cinéaste d’écrans électroniques (ordinateurs portables et téléphones, principalement) devenant l’image par défaut. Les enfants deviennent isolés les uns des autres, de l’institution physique qu’est l’école, le conseil municipal et la vie elle-même. Comment la vie peut-elle continuer pour un jeune alors qu’on n’est même pas censé se réunir ?