Growth in Discomfort: Sterling K. Brown and Regina Hall on Honk for Jesus. Save Your Soul. | Interviews

RH : Cela vous rappelle d’être jeune et de ne pas vous sentir bien, d’apprendre quelque chose qui, dans votre propre âme, ne vous semble pas bien. Je pense que c’était la partie la plus difficile pour Trinitie. Ce n’était pas bien. Elle aimait cet homme, mais était si près de le quitter, jusqu’à ce que sa mère soit là pour lui dire : « Non, les chrétiens restent. Cette croyance en la trinité du mariage – les deux personnes et Dieu – est encore compliquée par le fait d’aimer tous les signes extérieurs de celui-ci et de croire que les signes extérieurs que vous possédez sont un signe que vous faites le bien. Cela assimile la prospérité à la preuve que vous êtes en alignement avec l’approbation de Dieu.

Est-il important pour vous de rechercher un travail qui vous défie, en particulier dans le cinéma indépendant de preneurs de risques tels qu’Andrew Bujalski, Trey Edward Shults et Adamma ?

SB : Absolument, mec. J’ai l’impression que si vous ne grandissez pas en tant qu’artiste, vous stagnez. Comme Regina l’a dit, chaque fois que vous choisissez quelque chose et que cela ne nécessite pas de prière, alors peut-être que vous ne voulez pas le faire tout le temps. Il y a une croissance de l’inconfort. Vous avez une zone de confort jusqu’à ce qu’elle soit étirée, puis elle s’agrandit, mais si vous ne l’étirez jamais, je pense qu’elle se rétrécit un peu. J’ai donc hâte de faire des choses où j’ai constamment besoin de prier : « Seigneur, aide-moi à faire ceci ! »

RH : Je regarde un film comme celui-ci et je me dis : « Quelle opportunité de raconter l’histoire de ces deux personnes, quelle que soit la résonance qu’elle aura chez les gens ». Je veux dire, oui, les grands films sont merveilleux, mais ces histoires le sont aussi.

SB : Pour info, j’aime aussi les gros films. [laughs] Il y a aussi beaucoup d’occasions de s’étirer dans celles-ci!

RH : Des histoires comme « Honk for Jesus » sont importantes et elles vous permettent de comprendre les bases du jeu d’acteur et du personnage. Vous ne travaillez pas avec un écran vert sur une scène sonore. Vous êtes vraiment là, sous un soleil brûlant sous un arbre, et il y a quelque chose de vraiment romantique dans ce type de cinéma. Je pense à des films qui m’ont marqué et m’ont donné envie de devenir acteur. Je ne veux pas seulement les regarder, je veux aussi avoir l’opportunité de faire partie de ces films.

SB : Regina ne regarde pas de films de culture pop.

RH : Je le fais parfois ! J’ai vu « Bullet Train ».

SB : Vous l’avez fait ? [leaves the room, laughing] Cela ne compte pas !

RH : Il sait que j’aime Brad Pitt. [laughs] Qui ne le fait pas ?

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