[Critique] Tuer n’est pas jouer

Tuer n'est pas jouer 1987

La saga James Bond est et restera une saga à part au cinéma. Elle suit, comme chacun sait, un agent secret anglais doté d’un flegme et de one-liners à toute épreuve. La saga est la plus longue du cinéma. Le premier, Dr. No a fêté ses 50 ans cette année.

C’est pourquoi, nous allons passer en revue à travers nos critiques, ses 22 films avec en apothéose sa dernière aventure : Skyfall.

1ère apparition de Timothy Dalton en 007, après 7 épisodes avec Roger Moore, et le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a dénaturé en rien le rôle du célèbre espion britannique. Légèreté, humour, charisme et d’une efficacité redoutable, celui qui avait été recalé quelques années auparavant car considéré comme trop jeune, a démontré dès ce premier épisode pour lui qu’il n’avait pas à rougir face à un Sean Connery ou un Roger Moore.

Cet épisode est plus gris et plus sombre que la plupart des autres opus, guerre froide oblige. En effet nous sommes loin des lieux exotiques où même des vahinés qui ensorcèlent notre espion tout au long de ses diverses aventures. Non, ici nous avons une histoire sérieuse, un trafic d’armes sur fond de conflit Russo-Britannique dû à un quiproquo brillamment orchestré dès le début du film.

Quelques scènes d’action, comme toujours, resteront dans les mémoires, telle que celle à bord de l’avion en Afghanistan ou l’on peut voir 007 les jambes dans le vide ou bien la scène du début ou un transfuge russe passe de l’est à l’ouest via un pipeline. Un épisode qui se démarque aussi des précédents car ici nous ne sommes pas en face d’un méchant très charismatique.

En effet, James Bond doit plutôt se confronter à une organisation toute entière, en particulier le KGB et ses agents corrompus. Un scénario très soigné et original, dans l’actualité de l’époque, qui rend le visuel très plaisant et très prenant. Un divertissement sympa, qui se laisse regarder.

Tuer n'est pas jouer 1987

Le gallois Timothy Dalton reprend le rôle de 007, pour une interprétation du personnage beaucoup plus sobre est sérieuse du personnage que pendant les années Moore. Mise à part cela, Tuer n’est pas jouer propose un scénario astucieux mêlant trafique d’armes, conflit en Afghanistan, et complot politique. La franchise commence d’ailleurs à dériver vers le film d’action avec une Aston Martin musclée, et un final digne des films de guerre.

Note :

Note-6-10

Tuer n’est pas jouer
Réalisé par John Glen
Avec Timothy Dalton, Maryam D’Abo, John Rhys-Davies, Jeroen Krabbe, ,…

Date de Sortie: 16 Septembre 1987
Genre: Espionnage, Action

Synopsis: Après que Bond ait aidé un officier soviétique à traverser le Rideau de Fer pour passer à l’ouest, il découvre avec stupeur que celui-ci a été retrouvé et kidnappé. La piste le mène sur les traces d’une belle violoncelliste, Kara, qui va l’entraîner dans une suite de situations dangereuses, avec comme paroxysme une base militaire en Afghanistan où il doit stopper un trafic d’armes.

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