[Critique] The Two Faces of January

Quand on regarde les noms sur le papier, The Two Faces of January a tout pour plaire vu le réalisateur, le scénariste et le trio d’acteurs mais malheureusement le film est loin d’être plaisant.

Il a été très difficile de voir ou d’essayer d’apprécier le film, on pourrait penser qu’ils veulent tenter de mettre la même ambiance que dans La Taupe mais avec comme fond le paysage de Grèce. Si avec le style lent de La Taupe marchait, c’est qu’il y avait de l’espionnage derrière, et une bonne tension. Ici, la tension entre les deux hommes ne marchent pas, on ne voit pas leurs idées…

The Two Faces of January part avec un handicap qui un début trop lent qui cherche trop à poser les personnages pour mieux les comprendre mais le problèmes c’est ce sont des personnages creux qui manquent de charisme pour permettre au spectateur de rester concentrer sur eux. On s’ennuie vite des beaux discours du guide, Oscar Isaac est perdu.

La descente aux enfers des deux hommes permet de relever légèrement le niveau petit à petit permettant ainsi un final plus poussé mais cela arrive trop tard. Ce qui est assez incroyable c’est que le film est court (moins d’1h30) et pourtant on a l’impression que tout est dit en 10 minutes, que le film n’a rien de plus à nous dire. Qu’il veut juste nous faire partager les magnifiques paysages de la Grèce. C’est très triste de voir un film de cette qualité quand on voit les acteurs et même toute l’équipe qu’elle contient.

Avec tout ses talents réunis, on s’attendait à mieux pour ce film ennuyeux qui ne réussit jamais à donner un vrai sens à cette tragédie grecque.

Note :


 

The Two Faces of January
Réalisé par Hossein Amini
Avec Viggo Mortensen, Kirsten Dunst, Oscar Isaac,…

Date de sortie: 18 juin 2014

Genre:Thriller, Drame

Synopsis: 1962. Un couple de touristes américains très élégants, le charismatique Chester MacFarland et sa jeune épouse Colette, arrive à Athènes. À l’Acropole, ils rencontrent Rydal, jeune guide américain parlant grec, arnaqueur de touristes à l’occasion. Séduit par la beauté de Colette et impressionné par la fortune de Chester, Rydal accepte sans hésiter leur invitation à dîner. Les McFarland se révèlent moins lisses qu’il n’y paraît : le luxe et leur raffinement cachent bien mal leur part d’ombre.

Publications similaires