A Piece of His Fire: Harry Belafonte (1927-2023) | Tributes

Avant longtemps, cependant, il quitterait Hollywood et reviendrait: D’abord dans « White Man’s Burden » face à John Travolta avant de se débarrasser à nouveau de son look d’homme principal dans « Kansas City » de Robert Altman (il était auparavant apparu dans « The Player » d’Altman et « Prêt à porter »). Dans « Kansas City », il incarne Seldom Seen, un gangster et un coureur de nombres. Comme prévu pour tout projet Altman, M. Belafonte a improvisé une grande partie de son dialogue. En jouant un homme pas trop différent de son oncle Lenny, ici, Belafonte puise dans l’énergie de cape et d’épée qui a propulsé son tour dans « Buck and the Preacher ». Il y a une scène où Rarement raconte une blague sur Marcus Garvey alors que ses hommes battent un ancien employé derrière qui est ravissant : Vous savez que la violence se produit dans le dos, mais M. Belafonte, sa voix mélodieuse qui flotte comme de la fumée de cigarette dans le vent, garde vous avez aspiré dans son aura resplendissante. C’est une boule d’énergie violente, opulente et folle qui vous fait beaucoup manquer à chaque seconde qu’Altman décide de lui couper.

M. Belafonte a fait quelques retours supplémentaires au cinéma avant la fin de sa vie. Le premier est venu dans « BlacKkKlansman » de Spike Lee. « À chaque fois que nous nous croisons, disait MB, faut-il utiliser Ossie Davis dans chaque film ? Il le disait toujours de manière ludique, mais je savais qu’il était sérieux », a expliqué Spike Lee à Deadline. La scène de M. Belafonte est essentielle dans le film de Lee : il dépeint l’activiste Jerome Turner, une version de lui-même s’adressant aux jeunes militants noirs. Ils sont blottis autour de lui alors qu’il se remémore, dans les moindres détails, le meurtre et la castration de Jesse Washington, un adolescent noir analphabète à Waco, au Texas, en 1916, stimulés par la sortie de « Birth of a Nation » de DW Griffith. C’est une scène feutrée et obsédante qui évoque son pouvoir d’aîné, d’enregistreur et de foie de la vie noire, de la douleur noire et de la révolution noire.

Sa dernière contribution était à l’ode incisive d’Elvis Mitchell à Blaxploitation, le documentaire « Is That Black Enough for You?!? » Dans ce document, il se souvient avoir été limité à des rôles qui étaient en dessous de lui. Plutôt que de prendre les limites imposées à sa vie, il répond par: « Va te faire foutre, je vais à Paris. » C’est un moment emblématique qui résume la ténacité non seulement d’un talent singulier, mais aussi d’un leader singulier et rebelle.

M. Belafonte est peut-être parti, mais il n’a pas été réduit au silence. Il se repose peut-être, mais son image dynamise toujours. Ses yeux sont peut-être fermés, mais son activisme fougueux reste ouvert et tourné vers l’avenir. M. Belafonte passe à l’étape suivante, où d’autres changements sont peut-être possibles. Si quelqu’un se met en travers de son chemin, j’espère qu’il dira: « Va te faire foutre, je suis Harry Belafonte. »

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