Chariot Avis critique du film & résumé du film (2022)

Je parie que vous pensez que le rêve de Hardy est quelque chose d’horrible ou de traumatisant, une méchanceté effrayante que le réalisateur appréciera d’effrayer le spectateur à plusieurs reprises. En tant qu’humble critique, je suis obligé de vous terrifier en le décrivant, alors accrochez-vous à quelque chose de solide si vous êtes dégoûté. Le rêve est tourné depuis le point de vue inférieur d’un Hardy beaucoup plus jeune, en commençant par la cuisine de sa mère. Tout en remuant le dîner, elle lui dit d’aller dans l’autre pièce pour demander à son père d’acheter de l’ail au supermarché. Alors que Hardy marche dans le couloir qui relie les pièces occupées par ses parents, il remarque un grenier au plafond qui n’existait pas dans la maison de son enfance. Il lève les yeux et voit un cordon rouge suspendu au plafond. Puis il se réveille.

Maintenant, avoir le même rêve toutes les nuits pendant des décennies serait troublant, mais si j’étais Hardy, je serais plus préoccupé par le fait que mon subconscient soit sec, cassant et dépourvu de toute imagination. La mise en scène nonchalante du rêve par Sigal ne fait qu’ajouter à son manque d’implication et donne le ton pour le reste du film. Des choses bien plus étranges se produisent dans la réalité de Hardy, mais « Chariot » n’est jamais intrigué par elles. Soit Rosa les explique, comme elle le fait quand Hardy demande « qu’est-ce qui se passe » à l’homme qui flotte dans le hall de leur immeuble tous les soirs (« il flotte », lui dit-elle), soit ils sont incarnés à l’écran par des acteurs de personnages qui sont fouettés loin avant que nous puissions pleinement apprécier leur étrangeté.

Comme prévu, John Malkovich est un exemple de ce dernier, mais avant de parler de lui, je dois mentionner le personnage de Scout Taylor-Compton, Lauren. Lauren semble être une femme gentille et séduisante, mais Rosa prévient Hardy qu’elle partage son corps avec un britannique de 55 ans en colère nommé Oliver. Il prend le contrôle quand bon lui semble, et il n’est pas trop content que la vie sexuelle de Lauren viole son hétérosexualité. Regarder le flipper Taylor-Compton entre les accents de Lauren et Oliver est un moment fort de « Chariot »; elle insuffle au film l’énergie folle qui lui manque chaque fois que le Dr Karn n’est pas à l’écran. C’est dommage que son temps d’écran soit si court.

Publications similaires