Apple TV+’s Schmigadoon! Puts on a Dazzling, Self-Aware Show | TV/Streaming

L’un des plus grands charmes de « Schmigadoon! » est de voir un drame relationnel push-and-pull se dérouler parmi des couleurs pastel crémeuses, une lumière du jour éclatante et l’artifice merveilleux d’un décor de studio. Barry Sonnenfeld a réalisé chaque épisode de cette saison, et il crée un ton fort à la procédure qui le maintient léger, drôle et vivant, surtout lorsque le concept fait place à un mini monde chaleureux. Dans l’épisode trois, alors que Melissa et Josh s’installent davantage dans l’environnement et cessent de repousser les numéros musicaux qui sortent de nulle part, la série s’installe également; Ca a du sens. « Schmigadoon ! » obtient un élan significatif de la façon dont différentes personnes essaient de gagner leur cœur, et cela nous amène à nous demander quel changement va venir.

Melissa et Josh ont également un effet de type « Pleasantville » sur cette ville poliment bizarre, en ce sens qu’ils changent la façon dont ses résidents protégés pensent et comment ils se présentent. Alan Cumming joue un maire secrètement gay nommé Menlove (« Schmigadoon! » aime les mots, surtout quand ils peuvent montrer comment de telles comédies musicales prétendent seulement avoir un sous-texte), et son personnage par ailleurs enthousiaste poursuit son propre petit voyage pour devenir plus acceptant qui il c’est vrai. L’émission essaie également de garder un œil sur les horribles normes de genre de l’ère des comédies musicales et essaie de les corriger, ou du moins de faire une blague à leur sujet. Melissa devient un substitut plus important pour cette expérience, surtout lorsqu’elle utilise plus tard ses compétences de médecin, mais tout le monde en ville ne peut que l’appeler infirmière.

L’impact émotionnel global est moins gracieux ; il peut avoir du mal à faire ressortir plus profondément la dynamique des personnages ringards qui rendrait la série ludique et les chansons classiquement douces. Et l’épisode final de cette première saison semble précipiter son intrigue, sans nous donner de bonne raison à part que toutes les bonnes choses doivent avoir une fin, certaines choses avec plus de tact que d’autres.

Mais « Schmigadoon! » est à peu près aussi divertissant et mignon qu’il rêve d’être ; dans cette section du milieu, il devient particulièrement aéré et offre ce spectacle confortable qui vient du fait de se prélasser dans des numéros musicaux vibrants avec des visages souriants, des harmonies vocales empilées et une chorégraphie épique. Une parodie valable, une grande, est un acte d’amour. Et tandis que « Schmigadoon! » veut certainement plaisanter sur l’étrangeté de sa propre prémisse, ou les tropes archaïques dans le fantasme de la comédie musicale, il veut surtout très clairement présenter un spectacle éblouissant. Il est presque impossible de résister à cet enthousiasme même.

Toute la saison 1 a été projetée pour examen. Les deux premiers épisodes de « Schmigadoon! » première sur Apple TV+ le 16 juillet.

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