homepage_antlers-movie-review-2021-9982923-4360057-jpg

Antlers Avis critique du film & résumé du film (2021)

On dirait que cela fait des années que nous n’avons pas entendu parler du film de Cooper, qui devait sortir en avril 2020 et sortira enfin 18 mois plus tard. D’après la nouvelle d’Antosca Le garçon tranquille, « Antlers » se déroule dans une petite ville de l’Oregon, l’une de ces anciennes communautés de cols bleus qui a été dévastée par les revers économiques et la toxicomanie. Paul Meadows (Jesse Plemons) est le shérif réticent de ce coin du monde, un endroit qui a l’impression de prospérer il y a une génération et qui n’existera peut-être plus dans une génération. La sœur de Paul, Julia (Keri Russell) est rentrée chez elle dans un endroit qui a déjà provoqué un traumatisme lié à son enfance et qui semble maintenant être peut-être la ville la plus sombre de la Terre.

Julia est également retournée à un poste d’enseignante, où elle s’intéresse au gamin calme de la classe, Lucas (Jeremy T. Thomas). C’est un de ces garçons qui semble un peu trop calme et nerveux, indiquant peut-être que quelque chose ne va pas à la maison. Julia apprend que la mère de Lucas est décédée il n’y a pas longtemps, laissant son père Frank (Scott Haze) s’occuper de lui et du frère de Lucas, Aiden (Sawyer Jones). Tout le monde soupçonne qu’il s’agit d’une mauvaise dynamique domestique, mais ils n’en ont aucune idée. Dans la scène d’ouverture très efficace et qui donne le ton, Frank et un collègue producteur de drogue sont attaqués par… quelque chose. Depuis lors, il est enfermé dans sa maison, se désagrégeant physiquement. Il est presque sauvage, un croisement entre un loup-garou et un zombie, et Lucas ferme juste sa porte la nuit et espère que papa n’empire pas. Il va avoir pire.

Tourné par Florian Hoffmeister (un collaborateur de Terence Davies sur « The Deep Blue Sea » et « A Quiet Passion » ainsi qu’un vétéran de « The Terror » d’AMC, qui a un ton similaire à ce projet), « Antlers » est un film confiant. Il embrasse les ombres d’une manière qui vous fait vous pencher en avant pour discerner l’horreur dans le coin sombre de la pièce, mais jamais à un degré incohérent ou frustrant. Cooper et Hoffmeister donnent au film un langage visuel saisissant, et le montage du grand Dylan Tichenor (« Il y aura du sang ») renforce encore les POV forcés et les angles déroutants.

Publications similaires