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A Hero Avis critique du film & résumé du film (2022)

C’est l’endroit à partir duquel Rahim, le personnage principal finalement ironique, court au début du film. Il ne s’évade pas, il est en congé. (Ce film a déjà suscité des critiques en ligne pour avoir décrit la prison de son débiteur comme étant plutôt pépère.) Non seulement il est en congé, mais il a un plan pour obtenir sa libération. Amir Jadidi, qui joue le rôle, a un sourire gagnant. Lorsqu’il est en mode chien de garde – quelque chose qu’il est appelé par ceux qui ont une mauvaise opinion de ce qu’ils considèrent comme sa personnalité manipulatrice – il ressemble plutôt à un Jake Johnson réduit. En tout état de cause, il a une énergie qui peut forcer un intérêt d’enracinement.

Quant à son plan : eh bien, nous l’obtenons au compte-gouttes, mais son point d’appui est un sac à main perdu avec un joli paquet de pièces d’or dedans. Lorsque Rahim et sa petite amie dévouée Farkhondeh (Sahar Goldust) prennent les pièces pour évaluation, ils ont un sentiment de naufrage. Le gain sera bien inférieur à ce qu’il doit à Bahram (Mohsen Tanabandeh), qui veut également une solide garantie sur ce qui serait le reste. Rahim s’est battu avec des parents et des beaux-parents pour obtenir des assurances à cet égard. Le spectateur ne peut pas être tout à fait sûr si ce qui se passe ensuite est provoqué par une véritable crise de conscience ou par le découragement face aux preuves accablantes que le plan ne fonctionnera pas de toute façon. Mais Rahim décide de rendre le sac à main plutôt que d’encaisser son contenu.

Ainsi commence une saga sans aucune bonne action dont la nouveauté découle de l’incertitude du spectateur quant à la qualité de l’action accomplie en premier lieu. Le directeur opportuniste de la prison de Rahim apprend ses actions et contacte les médias, colportant une histoire d’intérêt humain. Un conseil local et son association caritative s’y intéressent, et une sorte de cirque s’ensuit, exaltant Rahim et prenant au piège le truculent Bahram. Le site de Tanabandeh gardant ses bras croisés si serrés que vous ne pouviez pas les séparer avec un pied de biche alors que son personnage regarde un festival d’amour public pour Rahim est l’un des meilleurs acteurs physiques que vous verrez cette année. Plus les gens creusent dans l’histoire de Rahim, plus ils trouvent de trous. Et la toile emmêlée qui semble parfois presque se tisser (malgré le fait que chaque mauvaise décision qu’on puisse prendre soit bien prise par Rahim) brise presque l’esprit du jeune fils de Rahim, dont les difficultés à parler font de lui une sorte d’herbe à chat pour les constructeurs d’un récit médiatique émouvant.

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