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Venice Film Festival 2023: Biennale College and Recommended Movies | Festivals & Awards

Ces dernières années, tout le monde s’est inquiété de l’inflation, et le programme en est également conscient : alors qu’il finançait les trois longs métrages qu’il parrainait à hauteur de 150 000 euros, cette année, les cinéastes reçoivent 200 000 euros. Ils sont venus à Venise à deux reprises : d’abord pour travailler leur projet, en binôme réalisateur/producteur, puis pour le présenter au festival, où, entre autres, ils auront de nos nouvelles. C’est une expérience unique tant pour le cinéaste que pour le critique. Et cela a donné lieu à des films de premier ordre et parfois radicaux. Vous avez peut-être entendu parler de « Ceci n’est pas un enterrement, c’est une résurrection », « Les crises », « Mon père, le diable » et « La Cathédrale ». Ce sont toutes des présentations de la Biennale.

Bien que le programme soit globalement très solide en ce qui concerne la présentation des travaux des pays asiatiques et africains, les thèmes de cette année proviennent plus ou moins du monde occidental. Et ils sont tous frappants et anciens, chacun avec un ton assez différent.

« Lumbrensueño » from Mexico, réalisé par Jose Pablo Escamilla et Nicolasa Ruiz, est une histoire de passage à l’âge adulte qui adopte une approche rafraîchissante qui s’écarte du récit linéaire pour présenter de longs passages représentant la vie intérieure de son futur artiste. Le protagoniste adolescent du film travaille dans un restaurant de hamburgers ; son patron remarque qu’il aime le cinéma et l’engage pour réaliser une vidéo promotionnelle pour le joint. Son meilleur ami au travail est un monstre d’anime socialement maladroit (un « otaku » comme on dit), qui apporte de nouvelles visions dans sa vie. Le titre du film se traduit par « Fire Dreams » et les images sont à la hauteur.

Venice Film Festival 2023 Biennale College and Recommended Movies

La production italienne « L’année de l’Uovo » Autrement dit, « L’année de l’œuf » est une image séduisante qui finit par emmener le spectateur dans un endroit auquel il ne s’attend pas nécessairement, sauf s’il l’a regardé avec un soin méticuleux. Il montre un couple nouvellement présent faisant superviser son processus de procréation dans une sorte d’ashram où l’œuf est un objet de culte. Il y a une tension particulière qui monte tout au long, bien construite par le réalisateur Claudio Casale, et quelques notes qui semblent satiriques. Le film vise finalement autre chose, quelque chose d’énigmatique mais aussi de bouleversant.

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