Tótem Avis critique du film & résumé du film (2024)

Pendant que Tona se repose dans la chambre, ses sœurs et nièces se précipitent dans la maison en attendant les invités. Entre la préparation des gâteaux et les disputes pour se préparer dans la salle de bain, le chaos de la maison contient une nostalgie familiale familière. Il s’agit du mouvement conversationnel typique entre querelles, potins et rattrapages, inhérent à l’organisation d’un événement familial. Mais au fil du film, les enjeux émotionnels commencent à envahir l’air, imprégnant l’espace d’une tension plus nouvelle et plus profonde et craquant les façades de la famille.

« Tōtem » a une qualité artisanale étonnante. Semblant être presque exclusivement filmé à main levée, nous avons l’impression d’être une mouche sur le mur dans des moments d’intimité totale et d’innocuité générale. Chacun des personnages du film, de Sol à sa tante Nuria (Montserrat Marañon), reçoit tellement de sous-textes émotionnels que nous pouvons nous retrouver, tant dans l’histoire que dans le présent, applicables à leurs méthodes d’adaptation et de compréhension. Cette profondeur s’explique non pas par des dialogues explicites, mais par des moments calmes de comportement solitaire confiés aux performances époustouflantes des acteurs.

De l’hyper-fixation de Nuria sur le gâteau de Tona à son isolement et à son incapacité à vivre l’instant présent, nous sommes témoins de son agitation : l’énergie qui a désespérément besoin d’un résultat est placée partout où elle est tangible. Pour Sol, le film contient un motif animalier qui est adjacent à son expérience alors qu’elle collectionne des escargots, converse avec des perroquets et réfléchit aux serpents mortels et à la force des ailes des colibris. Rappel de la domination de la nature, ces animaux se frayent un chemin dans l’espace domestique, entrant dans la maison au même rythme rampant que le destin imminent de son père. Les interactions de Sol avec eux changent à mesure qu’elle les aborde sur le plan cognitif. Elle commence par déplacer les escargots profondément dans les plantes à l’extérieur de sa maison pour les aligner délibérément sur les murs, une quasi-acceptation de l’inévitable.

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