Tiny Beautiful Things is a Tear-Jerking Exploration of the Mother Wound | TV/Streaming

« Tiny Beautiful Things » porte bien son nom, offrant de petits moments sublimes, rendus plus poignants par la brisure de ses personnages. Hahn livre; parfois, elle est mélancolique ou ampoulée, mais toujours avec un fil de négligence qui passe à travers. Crawford donne également une performance solide et sans effort, incarnant la tendance des adolescents à passer d’un enfant vulnérable à un adulte juste à un adolescent curieux.

L’émission saute entre plusieurs chronologies, notamment entre Claire d’aujourd’hui et elle-même à la fin de l’adolescence, dans la vingtaine, interprétée par Sarah Pidgeon. C’est à ce moment-là que sa mère est décédée, et donc en plus des complots de passage à l’âge adulte, la jeune adulte Claire se retrouve à vivre de nombreuses « dures » dont elle ne savait pas qu’elles seraient – le dernier cadeau que sa mère lui achèterait, pour exemple.

« Tiny Beautiful Things » est une exploration réfléchie du deuil et de la façon dont les vieilles blessures se perpétuent, avec une attention particulière à la maternité. Claire se sent coupable de toutes les fois où elle a offensé sa mère, comme lorsqu’elle a rendu ce dernier cadeau, voulant quelque chose de plus cher. Et elle se débat avec Rae, les deux criant plus souvent que parlant. Claire se souvient que sa mère était gentille, patiente et calme, mais ne peut pas partager ces traits avec sa fille adolescente. Oui, il y a beaucoup d’amour là-bas. Pourtant, Claire est coincée à l’exprimer comme une perte imminente – elle se prépare et Rae à la tragédie, imaginant chaque combat comme leur dernière conversation potentielle et militarisant cette possibilité.

Dans cette chambre d’écho mère-fille troublée, « Tiny Beautiful Things » analyse en profondeur la classe, la richesse et la pauvreté. Claire a grandi pauvre dans une maison que sa mère a construite pour échapper aux abus du père de ses enfants. Claire est la première de sa famille à aller à l’université et se trouve différente – celle avec des vêtements faits maison et une mère qui l’accompagne, partageant sa bourse. Elle dit à plusieurs reprises à Frankie qu’elle veut plus que la pauvreté relative dans laquelle elle a grandi – elle veut des livres, des voyages et de l’art. Sa mère ne semble jamais le prendre personnellement, mais avec le recul, Claire ne peut s’empêcher d’avoir honte de faire honte à sa mère, ce qui rend son statut actuel de classe moyenne d’autant plus inconfortable pour Claire, âgée de près de 50 ans. Elle voit sa réussite économique comme une manière de trahir et de rendre fière sa mère.

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