The White Tiger Avis critique du film & résumé du film (2021)

Dans «The White Tiger», la première excursion cinématographique de Bahrani se déroulant en dehors de la voracité capitaliste des États-Unis, le cinéaste – qui a à la fois réalisé et écrit le scénario de cette adaptation du roman lauréat du Booker Prize 2008 de l’auteur indien Aravind Adiga – appose son analyse oeil sur la sous-classe mondiale. Bien que moins imaginatif dans son style de construction du monde ici que dans son approche du cycle d’actualités de 24 heures du texte fondateur de Ray Bradbury, Bahrani a maintenu l’énergie sombre et progressivement rancunière des débuts d’Adiga. Comme l’œuvre de l’auteur pakistanais Mohsin Hamid (en particulier son roman de 2008 Le fondamentaliste réticent, que Mira Nair a adapté dans un film de 2012 mettant en vedette Riz Ahmed), «The White Tiger» d’Adiga s’intéresse principalement au fossé entre les nantis et les démunis, à l’injustice subie par ces derniers par rapport aux premiers et à l’incident incitant qui pourrait déclencher enfin un soulèvement. Bahrani reste proche du matériel source, faisant confiance à l’acteur principal Adarsh ​​Gourav pour nous emmener à travers la vie de pauvreté qui pourrait inspirer un moment de radicalisation, et cette foi est justifiée. Gourav durcit sous nos yeux dans une performance qui oscille entre l’insouciance immature, la fureur calcifiante et la vantardise justifiée, et cette qualité aux multiples facettes est la clé de la nature intentionnellement inconfortable de «The White Tiger».

Rebondissant entre le début des années 2000, 2007 et 2010, « The White Tiger » suit le protagoniste Balram Halwai (Gourav, et joué comme un enfant par Harshit Mahawar), qui raconte l’histoire de sa vie dans le cadre d’une lettre écrite au (maintenant ancien ) Le Premier ministre chinois Wen Jiabao, en visite en Inde. (Une tactique de narration tirée directement du roman, cette narration devient maladroite ici en tant qu’intrusion de la politique internationale dans une histoire autrement intime.) Balram est un entrepreneur, se vante-t-il, mais il ne vient de rien: il a grandi dans la ville rurale. Laxmangarh, où sa grand-mère dictait chaque mouvement. Bien que Balram fût un élève fort, sa grand-mère le retira de l’école pour travailler dans le magasin de thé familial, martelant des morceaux de charbon. Son père est mort de la tuberculose. Son frère a été contraint à un mariage arrangé. Le seul moyen de sortir de cette vie de caste inférieure était en place, alors quand Balram surprend que le propriétaire du village de style parrain, surnommé la cigogne (Mahesh Manjrekar), cherche un deuxième chauffeur pour son fils de retour d’Amérique Ashok (Rajkummar Rao), Balram décide que cette personne sera lui.

La décision met Balram sur une voie qu’il décrit, dans sa narration, avec une combinaison mutilée de triomphe et de honte. Il convainc sa grand-mère récalcitrante de lui donner de l’argent pour des cours de conduite en échange de la majorité de ses revenus futurs. Quand il est embauché et emménage dans l’enceinte de la famille Stork à Delhi, il est trop respectueux et parfaitement obéissant, assumant plus de tâches et se rabaissant continuellement pour obtenir l’approbation de la famille. Balram nettoie les tapis, dort par terre, frotte de l’huile sur les mollets de la cigogne et fait valoir qu’il mérite une fraction du salaire déjà modeste qu’ils offrent. Une grande partie de cette infériorité est consanguine, dit Balram, le résultat de milliers d’années d’un système de caste rigide («des hommes au gros ventre et des hommes au petit ventre»), amplifiée par des centaines de millions de personnes qui se battent pour les mêmes emplois mal rémunérés. , amplifié encore plus par l’écart entre les pauvres de l’Inde, à la fois ruraux et urbains, et la richesse de plus en plus inaccessible de quelques-uns. Balram est en colère depuis longtemps, et l’attitude chargée de sa narration présente saigne dans le passé, colorant ses interactions avec la cigogne et sa famille alors que nous sentons que quelque chose d’horrible, une violence qu’aucune somme d’argent ne peut réparer, arrive. .

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