The Long Walk Avis critique du film & résumé du film (2022)

Au lieu de cela, l’homme va dans le village pour vendre ses récoltes. Alors qu’il marche, une jeune femme apparaît à côté de lui. « Cinquante ans et vous n’avez jamais dit un mot », dit-il de leur temps sur la route ensemble. La femme silencieuse n’a même pas 50 ou 40 ans.

Dans le village, l’homme doit vérifier quelque chose. Il tourne son bras et appuie sur son poignet. De sa peau se projette une lecture holographique. Le jeune employé de magasin à qui il essaie de mettre en gage ses objets de la forêt se moque de lui. « C’est l’ancien gouvernement qui émet une puce ? » il rit. « Cela doit avoir mille ans. »

Cinquante ans, mille ans : quelle heure est-il maintenant dans ce film de toute façon ? La question ne fera que devenir plus compliquée à mesure que le scénario révèle que le vieil homme a un corps dans sa demeure. Peu de temps après, une jeune femme s’approche de l’homme et lui demande s’il peut parler aux esprits. Un jeune garçon est introduit dans le scénario. Il trouve un corps différent, celui qui est ressuscité comme … la même femme qui marche silencieusement avec le vieil homme sur la longue route.

Si vous connaissez le court métrage classique de Chris Marker « La Jetée » – développé plus tard de manière quasi explosive dans le long métrage de Terry Gilliam « 12 Monkeys » – vous avez peut-être une idée de ce qui se passe ici. Mais vous n’en avez que quelques-uns. Au-delà de ses petits frissons énigmatiques et parfois surprenants sur la nature du temps, « The Long Walk » s’attache aussi à piquer les frontières poreuses entre la science et le surnaturel, ou le spirituel. Il a également de quoi s’asseoir sur les idées de culpabilité et de responsabilité, et le fait qu’il se déroule et soit tourné au Laos signifie qu’il considère ces thèmes à un niveau historique mondial.

Yannawoutthi Chanthalungsy, en vieil homme, a une sorte de malaise installé qui évoque le grand acteur américain Robert Forster. Il suffit de voir son visage grave pour savoir que son personnage est un homme de secrets. Ces secrets découlent de ce qui était son sens du devoir très erroné, et c’est lorsqu’ils sont révélés que le film ouvre la totalité de son monde rempli de douleur. Il s’agit d’un film nuancé, qui ne se présente pas de manière satisfaisante et linéaire. Mais c’est le genre de chose qui s’empare de votre colonne vertébrale quand vous vous y attendez le moins.

À l’affiche en salles et disponible en VOD le 1er mars.

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