Sundance 2024: As We Speak, Every Little Thing, Love Machina |

La caméra se concentre sur la magnificence des oiseaux. Ils volent glorieusement, flirtent et retrouvent l’envie de vivre, alors qu’ils se trouvent au « paradis » du sanctuaire de réhabilitation des colibris. Les colibris femelles, décrits comme loyaux, forts et maternels, s’associent avec goût à côté de l’aura de Terry, tandis qu’elle leur tapote le dos.

Terry parle de sa vie avec son mari « génial », de ses nombreux diplômes d’études supérieures et de son amour pour les oiseaux. Elle décrit l’Amérique comme le pays des rêves et ricane sans doute de son choix de rêve. Elle condamne les gens qui sont égocentriques dans leur gestion de la faune, après avoir reçu un colibri sans plumes.

« Leur attitude envers la nature (ne correspond pas à mes standards) », rugit Terry. Bien que Terry ait grandi dans la campagne du Wisconsin, où le « travail acharné » est le principal trait de personnalité et l’agriculture la principale industrie, elle ne considère pas cet environnement comme un environnement stimulant. La juxtaposition du fait d’avoir grandi dans un endroit rempli de nature, mais de ne pas entretenir une relation enrichissante avec la nature dans cet endroit, est défendue dans le documentaire à travers le point de vue de Terry. Elle souligne qu’elle n’était pas « très attachée à la confiance » en raison de l’endroit où elle a grandi. Terry renforce la confiance en elle en construisant des maisons sécurisées pour ses colibris, en les nourrissant avec soin et en développant leur force pour explorer le monde par eux-mêmes. Documentaire au rythme lent et vibrant, « Every Little Thing » vous procurera un calme parfait avant une sieste un dimanche après-midi.

Enfin, « Amour Machina » englobe l’immortalité, la race, les relations interraciales, l’identification trans et la défaite d’une maladie potentiellement mortelle dans un seul documentaire. Martine et Bina (Marbina), un couple de 40 ans, ont un objectif commun : « rester amoureux pour toujours ». Ils créent un robot nommé Bina48 qui tient un journal de données sur les intérêts de Bina, y compris l’amour de son partenaire. Ensemble, le couple a créé une fondation inspirée des « graines de terre » d’Octavia Butler, appelée « Terasem », qui sert de plaque tournante pour l’innovation basée sur l’immortalité. Le but de la fondation est de prendre l’ADN et de créer une conscience grâce à la technologie. Ce documentaire culte peut être redouté par certains, mais l’idée générale est un point d’intérêt majeur pour les fanatiques de l’intelligence artificielle d’aujourd’hui.

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