Les Animaux Fantastiques – Retour au Wizarding World
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Les Animaux Fantastiques – Retour au Wizarding World

Il faut savoir que l’univers sorciers de J.K. Rowling a une place très importante dans ma vie. En effet, j’ai lu le premier livre à 11 ans… et j’en ai aujourd’hui 27. Ma rencontre avec cet univers remonte donc à “quelques” années.

Ayant énormément à dire sur ce film et cette saga naissante, je diviserai mon avis en trois chroniques. Si je ne le fais pas je vous perdrais probablement en route. Je commencerai donc par vous parler de l’histoire du film ainsi que de sa réalisation.

Je tiens juste à vous prévenir que j’appellerai le personnage principal par son nom en VO car je renie catégoriquement la version française.

Une toute nouvelle histoire

« Les Animaux Fantastiques » prend place dans le New-York des années 20 (fin 1926 pour être exacte). Un danger plane sur le monde des sorciers… Effectivement, quelque chose de non-identifiable sème le chaos dans la ville et les “non-maj’s” (non sorciers) risquent de découvrir leur existence. Au même moment, Newt Scamander, magizoologiste arrive à New-York après avoir fait le tour du monde afin d’étudier toutes sortes de créatures fantastiques. Par un malheureux concours de circonstances, sa valise se retrouve échangée avec celle d’un non-maj et certains animaux parviennent à s’en échapper. Au cours de ses aventures Newt croisera de nombreux personnages, amis comme ennemis. Sans compter le mage noir Gellert Grindelwald qui, après avoir semé la terreur en Europe a disparu de la circulation et reste introuvable.

Pas d’école ni d’enfants ou adolescents ici, mais la ville et des adultes. Ne vous attendez donc pas à retrouver un Harry Potter bis.

Me concernant j’avais hâte de découvrir le scénario de cette nouvelle histoire. Écrit intégralement par J.K. Rowling, cette dernière signait ici son tout premier script de film. Si, au premier abord, l’histoire peut paraître simpliste (des animaux magiques qui s’échappent et que les personnages principaux doivent retrouver), il n’en est rien. Effectivement, là où J.K. brille c’est par les différents niveaux de lecture de ses histoires. Il faut certes avoir quelques références concernant Harry Potter pour toutes les saisir. Par exemple la saga, qui sera composée de 5 films, s’achèvera sur l’un des combats les plus importants de l’Histoire de la sorcellerie. À savoir en 1945, avec un affrontement entre Dumbledore (directeur de Poudlard mais professeur à l’époque des Animaux Fantastiques) et Gellert Grindelwald avec qui il fut ami autrefois.

J.K. Rowling dissémine aussi quelques petits clins d’oeil à sa saga d’origine. Mais rassurez-vous, ceux-ci sont juste un plus pour les fans de la saga et ne gênent en aucun cas la compréhension des “nouveaux arrivants”.

Une réalisation époustouflante

Nous nous retrouvons donc plongés dans le New York des années 20. Les costumes s’en ressentent, et ce, pour mon plus grand plaisir. J’ai toujours adoré cette époque et ce n’est pas pour rien si le film a remporté l’Oscar des meilleurs costumes. Ils sont vraiment aboutis et reconnaissables entre mille. Sur ce point Colleen Atwood a fait un sans faute.

Pour ce qui est des décors, ils sont impressionnants ! Particulièrement le hall du quartier général du MACUSA (Ministère de la Magie Américain). Spacieux, pensé dans les moindres détails. Statues de Phénix, portrait de la Présidente, horloge de degrés de danger (non-maj’)… Tout est pensé pour nous embarquer dans ce monde empli de magie.

Parlons-en du design… Encore une fois c’est MinaLima qui s’en est chargé pour notre plus grand bonheur. Ainsi le duo a, non seulement, créé l’horloge dont je viens de parler, mais aussi les affiches de recherche des personnages principaux, ainsi que les tracts des Fidèles de Salem (dont je parlerai dans le prochain article) ou encore celui du Sénateur Shaw. Ils avaient déjà fait un travail fabuleux concernant Harry Potter, ils ont réitéré et encore une fois ils ont fait un travail sublime.

Les effets spéciaux quant à eux sont bluffants. Que ce soit la force mystérieuse qui ravage New-York ou encore les créatures fantastiques en passant par les différents sorts, on en prend plein les yeux. Chaque plan est travaillé. Rien ne va trop vite et la caméra prend son temps pour nous faire mesurer l’ampleur des lieux où les personnages se trouvent et nous par la même occasion. Car  « Les Animaux Fantastiques » a été filmé de façon à nous immerger totalement dans l’univers. Encore plus lorsqu’on le voit en 3D (j’aurais aimé le revoir en 3D). N’étant pas fan habituellement j’ai été tout simplement conquise par sa qualité dans ce film.

Et il y a bien sûr la musique (que j’écoute à l’instant même où j’écris ces lignes). Je la trouve magnifique. J’ai évidemment mes petits favoris mais dans l’ensemble elle est très réussie et on retrouve un peu l’ambiance de ce qu’on avait dans les films Harry Potter. Tous les différents thèmes s’adaptent parfaitement aux scènes des “Animaux Fantastiques”. La musique y est omniprésente.

En bref, un film dont j’ai beaucoup aimé le scénario et qui m’en a mis pleins les yeux et m’a fait rêver. J’ai retrouvé avec un immense plaisir ce monde que j’avais adoré enfant (et que j’adore toujours). De plus, il est accessible à ceux qui n’ont pas vu ni lu Harry Potter et c’est ça qui fait sa force.

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