Sundance 2023: Polite Society, My Animal | Festivals & Awards

Priya Kansara est au centre de ce film en tant que Ria, une écolière qui rêve d’être une cascadeuse. « Polite Society » est un excellent exemple de la façon dont le point de vue d’un personnage peut façonner un film, et dans ce cas, elle voit le monde comme un film d’action. Quand elle combat un tyran à l’école, cela devient un mélange vertigineux de fil-fu et de ralenti et de choses qui n’ont généralement de sens que dans les films d’action. Mais ici, c’est inspiré et piquant, sans être trop amoureux de son concept.

Ria aime profondément sa sœur aînée artiste, Lena (Ritu Arya), qui aide à filmer les vidéos de cascades de Ria. Mais elle est mortifiée quand Lena tombe amoureuse d’un célibataire gluant dont la mère Raheela (Nimra Bucha) a un sourire méchant et des prouesses sociales encore plus dominantes. Elle pense qu’il se passe quelque chose de mal, et avec ses deux amis, ils enquêtent sur sa faiblesse. Il est tout simplement trop beau pour être vrai, et sa sœur Lena semble avoir subi un lavage de cerveau. C’est bien pire qu’elle ne le pense, et son désir de botter le cul devient une sorte de prophétie auto-réalisatrice comique.

« Polite Society » est le genre de comédie d’action qui devient de plus en plus folle, d’autant plus que les inclinations de Ria deviennent une prophétie auto-réalisatrice hilarante. Je ne suis pas tout à fait sûr que « Polite Society » cloue son évolution révolutionnaire en devenant un film d’action complet, mais cela en fait un troisième acte sauvage où Manzoor montre beaucoup de côtelettes avec des combats rapides et des blagues percutantes. Une dernière remarque : la sortie du film est prévue pour avril de cette année, et je vous conseillerais de sauter la bande-annonce si vous pouvez l’aider.

Le premier long métrage de Jacqueline Castel »Mon animal”, qui a également été créée dans la section Midnight, examine la vie secrète d’une lycéenne en tant que loup-garou et la place dans une histoire de passage à l’âge adulte sur ses envies les plus profondes. D’une part, Heather (Bobbi Savlör Menuez) veut être gardienne de but, et elle s’entraîne depuis longtemps avec son père et ses frères jumeaux. Mais elle a aussi un œil sur un patineur artistique nommé Jonny (Amandla Stenberg), qui est rattrapé par les mecs les plus durs de leur froide ville canadienne, mais qui veut être proche de Heather. Leur connexion crée des scènes émotionnelles, romantiques et parfois trippantes qui montrent la promesse de Castel de créer une ambiance et de générer du style dans un contexte d’horreur. Ces composants, ainsi que les performances de Menuez et Stenberg, sont suffisamment solides, même lorsque le film a du mal à devenir plus qu’un simple conte de loup-garou au lycée.

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