Starz’s The Serpent Queen Tries To Be The Great, But Ends Up Merely Good | TV/Streaming

Les problèmes, ponctués par les apartés reptiliens de Morton et Hill devant la caméra, s’accumulent rapidement. D’abord, elle n’arrive pas à tomber enceinte d’Henry (Catherine finirait par avoir dix enfants, mais pas après dix ans de stérilité) ; deuxièmement, il semblerait qu’Henry soit amoureux de Diane de Poitiers (Ludivine Sagnier), une figure maternelle deux fois plus âgée qu’elle. Diane et Catherine forment rapidement une rivalité, certains des éléments les plus convaincants de la série venant lorsque les deux se glissent sur l’orbite de l’autre, essayant de trouver la chose qui fera tomber l’autre.

Et pourtant, comme les autres femmes de la série, elles sont unies par leur oppression partagée par les hommes bestiaux, impolis et obscènes qui les entourent. Henry s’élève à peine aux niveaux convaincants du roi Pierre de « The Great » – c’est le travail du roi François de Colm Meaney, qui fanfaronne et crie avec une pompe convaincante – mais son pouvoir face à une telle impuissance émotionnelle fait de lui un obstacle incontournable pour Catherine quand même. Le fait que Diane et Catherine doivent faire des supplications pour ses affections milquetoast, aucune d’entre elles ne cédant du terrain de peur de perdre le peu de statut que sa proximité leur offre en dit long sur la vision de « The Serpent Queen » sur la mesquinerie de la politique de la cour européenne.

Malheureusement, lorsque la série s’éloigne de Catherine pour se concentrer sur les conflits intestins de son casting de soutien, « The Serpent Queen » perd de son élan. Il y a un énorme casting de forces concurrentes, qu’elles soient françaises, italiennes, catholiques, protestantes ou autres, et même dans les cinq premiers épisodes fournis aux critiques, il y a beaucoup à garder droit. De nombreux conflits semblent interchangeables, la politique impénétrable et l’intrigue du palais à peine intrigante. Le spectacle s’anime lorsque Hill (ou éventuellement Morton, alors que Catherine vieillit à l’âge adulte dans le dispositif de cadrage) se pavane pour effectuer ses calculs machiavéliques, mais jusqu’à ce qu’elle le fasse, le spectacle peut être un peu ennuyeux.

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