Roger’s Top Ten Lists: Best Films of 2012 | Chaz’s Journal

6. VOL

Denzel Washington est l’un des acteurs les plus sympathiques et les plus solides, et il est efficace ici que sa performance ne dépasse jamais le sommet, mais repose plutôt sur un contrôle obsessionnel. Il existe de nombreuses scènes invitant à des démonstrations émotionnelles. Un acteur moins important aurait peut-être voulu les jouer. Washington dépend de ses yeux, de ses manières et d’un don pour projeter une émotion intérieure. Dans la mesure où il répond à toutes les exigences d’une intrigue délicate, c’est une performance idéale. Parmi les performances de soutien, Don Cheadle projette des motivations gardées, Greenwood est un ami fidèle, Goodman semble être un médecin pratique, et la panique de Brian Geraghty dans le siège du copilote souligne l’horreur. « Flight », un titre à plus d’un sens, est étrangement le premier long métrage d’action en 12 ans de Robert Zemeckis, qui semblait attaché à l’animation en stop-motion (« Beowulf », « The Polar Express », « Disney’s A Christmas Carol »). C’est presque un sans faute.

5. ARBITRAGE

Nous avons peut-être déjà vu des éléments de ce scénario, mais le jeune scénariste-réalisateur Nicholas Jarecki, réalisant son premier long métrage, se révèle un maître artisan avec un noyau d’indignation morale. Il sait faire un thriller captivant, si bien construit que je me suis senti impliqué de toute urgence. « Arbitrage » est un exemple de bonne écriture et de construction sonore au service de personnages plausibles. Il raconte une histoire plutôt que de s’appuyer sur l’action du troisième acte. C’est dans une tradition classique. Hitchcock a appelé son sujet le plus familier « L’homme innocent accusé à tort ». Jarecki fait monter la pression ici en nous donnant un homme coupable accusé avec précision, et c’est ce qui rend le film si ingénieusement captivant. On ne peut s’empêcher de s’identifier au protagoniste. C’est codé dans notre ADN de cinéphile. Pourtant, nous regardons avec horreur Miller est prêt à trahir n’importe qui – Jimmy Grant, sa fille, sa femme – pour gagner à tout prix. Ce film, en particulier sa fin, n’aurait littéralement pas pu sortir sous l’ancien code de production.

4. FIN DE QUART

« End of Watch » est l’un des meilleurs films policiers de ces dernières années, une fusion virtuose de performances et d’action souvent surprenante. Jake Gyllenhaal et Michael Peña sont Taylor et Zavala, deux flics de rue de Los Angeles qui enfreignent quelques règles mais doivent être reconnus comme des héros. Après trop de films policiers sur des officiers qui utilisent essentiellement leurs badges comme permis de se déchaîner, il est inspirant de réaliser que ces hommes prennent leur mission – servir et protéger – avec un tel sérieux qu’ils sont prêts à risquer leur vie. Taylor et Zavala correspondent au modèle du « film de copains de flics », mais « End of Watch » va tellement plus loin que cela. Ils sont partenaires depuis des années et sont si proches que la femme de Zavala, Gabby (Natalie Martinez), et la petite amie de Taylor, Janet (Anna Kendrick), sont devenues comme des sœurs. Les deux flics sont transférés dans un quartier difficile, en grande partie mexico-américain, où leur persistance les conduit à travers l’odeur d’un cartel mexicain opérant à Los Angeles. C’est vraiment une mission pour un détective, mais ils n’évitent pas le risque et finissent par devenir si dangereux pour le cartel qu’un coup est ordonné contre eux.

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