Railway Children Avis critique du film (2022)

Le décor a été déplacé de l’époque victorienne à 1944, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le scénario est très différent et un nouveau personnage a été ajouté, un GI noir américain nommé Abe. Son arc est si maladroitement construit et résolu, à la fois sous-écrit et écrasé, que même le très séduisant Kenneth Aikens ne peut pas le faire fonctionner.

L’histoire commence dans une gare de Manchester. Les nazis bombardent les villes anglaises et les parents envoient leurs enfants dans la campagne du Yorkshire pour assurer leur sécurité. Les enfants sont confus et effrayés, et les parents essaient de les réconforter. Une mère sanglote et arrache son enfant du train parce qu’elle ne peut tout simplement pas supporter qu’ils soient séparés.

Lily (Beau Gadsdon), une adolescente courageuse et résiliente, promet à sa mère qu’elle s’occupera de sa sœur Pattie (Eden Hamilton) qui déteste la robe et de leur jeune frère Ted (Zac Cudby). À leur arrivée dans le Yorkshire, les familles locales sont invitées à choisir les enfants qu’elles souhaitent ramener à la maison. Personne ne veut des trois frères et sœurs qui ne seront pas séparés. Bobbie Waterbury (Agutter) persuade sa fille Ann (Sheridan Smith), la directrice de l’école, de les prendre. Sa gentillesse fait que les nouveaux arrivants se sentent chez eux et ils se lient rapidement avec le fils d’Ann, Thomas (Austin Haynes). Les enfants manquent à leur mère. Mais ils aiment explorer le pays avec son air frais et ses nuits étoilées dégagées. Et ils aiment explorer la gare de triage, où Thomas a installé un quartier général secret pour l’espionnage qui, selon lui, contribue à l’effort de guerre.

C’est là qu’ils découvrent Abe, qui leur dit qu’il est un GI américain en mission secrète. Dans la grande tradition de «Great Expectations», «Whistle Down the Wind», «The Parts You Lose» et d’autres, il a besoin de leur aide. Il a été blessé. Lily accepte de lui apporter des pansements et il gagne sa confiance en la sauvant lorsqu’une bombe atterrit près d’eux.

Le décor, avec de nombreux emplacements identiques au premier film, est utilisé efficacement; la beauté paisible et bucolique de la campagne contraste avec l’actualité de la guerre et souligne l’adaptabilité et la détermination des enfants. La cinématographie de Kit Fraser a des touches de sépia nostalgique dans sa palette de couleurs pour évoquer le passé. Les jeunes acteurs donnent des performances sensibles et émouvantes, notamment Gadsdon. Directeurs de casting : la mettre dans un film avec Thomasin McKenzie jouant des sœurs qui résolvent des crimes ou commettent des crimes (pas trop graves). Un coup sûr.

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