Paramount+’s Western Expanse Broadens With the Riveting Lawmen: Bass Reeves | TV/Streaming
Ici, dans « Lawmen : Bass Reeves » produit par Sheridan (soi-disant probablement pour lancer une mini-série sur d’autres officiers emblématiques de l’Ouest américain), nous traçons sa trajectoire d’un participant involontaire du mauvais côté de la guerre civile à un des premiers (et meilleurs) dispensateurs de justice d’Amérique. Interprété par David Oyelowo (qui est également producteur exécutif), Reeves est une figure d’envergure titanesque, mais avec des débuts modestes : dans le premier épisode d’une heure, on le voit sous l’emprise de son maître, le général confédéré George Reeves (Shea Whigham, toujours un référence fiable pour les monstres historiques), obligé de mener une bataille vouée à l’échec de peur de mourir définitivement s’il déserte. Néanmoins, George choisit d’abandonner le combat et de se ramener avec Bass dans leur plantation, où l’épouse de Bass, Jennie (Lauren E. Banks), l’attend. Ivre et admiratif de la capacité de combat de Bass, George taquine sa liberté s’il le bat dans un jeu de cartes. Le jeu, comme toujours pour les Noirs d’Amérique, est truqué, mais même si George peut contrôler les cartes, il ne peut pas contrôler la direction des poings de Bass.
Ainsi commence une fuite désespérée vers la liberté pour Bass dans un premier épisode austère d’une heure qui sert en quelque sorte de l’histoire d’origine de Reeves. Il fuit les chasseurs d’esclaves et passe du temps dans la nation Seminole pour apprendre la langue et aider une veuve désespérée (Margot Bingham) et son fils (Riley Looc) avant que la tragédie ne le ramène à sa vie humble et bien-aimée d’agriculteur. Plusieurs années et autant de récoltes ratées plus tard, une rencontre fatidique avec un maréchal revêche (la grave et vulgaire Sherrill Lynn de Dennis Quaid) le convainc de son meilleur destin : nettoyer l’Occident anarchique au canon d’un fusil.
Et ainsi de suite, comme le reste des quatre premiers épisodes – tous réalisés et filmés avec des photographies numériques nettes, bien que plates, par Christina Alexandra Voros – illustrent les premiers tests de Bass sur sa détermination dans le travail. Oyelowo lui insuffle une sorte de sang-froid stoïque, un visage déterminé caché sous une moustache d’attrape-soupe, de « Shaft » en passant par « Gunsmoke ». Il est aussi rapide avec un mot d’esprit sec qu’avec une arme à feu, mais ce n’est pas un plaisantin ; Reeves porte le poids de l’histoire de son peuple, sans parler de la sienne. Il prend son travail au sérieux et apprécie parfois à quel point il est bon dans ce domaine. Il est même doué pour le travail d’infiltration, inventant des moyens de mettre ses marques sous les menottes pendant qu’ils s’évanouissent, ivres.