Orlando, My Political Biography Avis critique du film (2023)

Le film adopte une approche « Je suis Spartacus » du texte, présentant un assortiment d’interprètes trans et non binaires comme une galerie d’incarnations d’Orlando ou comme des personnes qui donnent leur prénom comme Orlando (dont Oscar S Miller et Janis Sahraoui), plus celui qui joue le véritable personnage de Woolf. Ensuite, il les place dans des sketches dramatiques ou comiques (et dans certains cas, des tableaux qui ressemblent presque à des installations artistiques, parfois avec des éclairages visibles) et les laisse réfléchir au processus de transition et aux obstacles placés sur le chemin des individus essayant de le faire. il.

Une séquence montre un groupe d’Orlando attendant dans le cabinet d’un médecin qui peut prescrire des hormones. De retour dans le cabinet du médecin, l’un des Orlando se voit poser des questions intrusives et suggestives sur ses sentiments à l’égard de ses organes génitaux, et une conversation ultérieure entre Orlando révèle qu’il faut mentir au médecin et dire que vous détestez vos organes génitaux pour obtenir l’ordonnance. C’est un exemple parmi tant d’autres de la manière dont le droit des individus à déterminer leur propre identité et leur présentation est tenu en otage par le reste de la société, y compris les gardiens désignés de l’établissement médical.

« Orlando, ma biographie politique » est un exemple du genre de film qui est rarement réalisé ou sorti aujourd’hui, et ce n’était pas si courant même à l’apogée du cinéma d’art et d’essai quasi-expérimental. À juste titre, compte tenu du sujet, il refuse de se limiter à des étiquettes ou des significations ou même à des genres prescrits, sautant librement entre différents modes de narration, parfois sans grande transition pour adoucir le saut. Il ne tient pas ensemble de manière conventionnelle et semble parfois s’égarer dans une impasse et rester coincé. Mais vous appréciez toujours le refus de vous laisser lier par un quelconque manuel préexistant sur la façon dont le cinéma est censé faire, enfin, n’importe quoi. C’est une œuvre d’imagination fertile qui franchit chaque pas avec confiance, même si l’on ne sait pas exactement où elle mènera.

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