Operation Fortune: Ruse de Guerre Avis critique du film (2023)

Jason Statham joue Orson Fortune, un agent en demande appelé par le gouvernement britannique à l’occasion pour exécuter des tâches difficiles d’importance nationale. Le gouvernement britannique ici est représenté par Nathan (Cary Elwes), dont le travail consiste à maintenir le peu fiable Orson sur la bonne voie. Orson, nous dit-on avant de le rencontrer, a une foule de phobies, ce qui en fait une embauche à risque. Mais alors Orson apparaît, et il ressemble à un héros d’action laconique moyen. Il monte à bord de plusieurs avions tout au long, endurant de longs vols internationaux sans aucun signe de phobie. Autant de possibilités ratées pour l’humour ! Pourquoi mettre en place la phobie et ne pas la montrer du tout ?

Si Orson choisit de l’accepter, la tâche consiste à retrouver une mallette volée qui contient un objet mystérieux sur le point d’être vendu sur le marché noir, le monde souterrain louche des trafiquants d’armes, des trafiquants de drogue, des secrets d’État et d’autres transactions infâmes. Personne ne sait ce qu’il y a dans la mallette, mais quoi qu’il en soit, il est si dangereux qu’il ne doit pas tomber entre de mauvaises mains. (Le mystère de ce qu’il y a dans la mallette n’est révélé qu’à la moitié du film. Cela se veut suspensif mais a l’effet inverse.) Orson constitue sa petite équipe : JJ Davies (Bugzy Malone), qui passe beaucoup de temps regardant les écrans GPS et les lieux de rapport, et Sara Fidel (Aubrey Plaza), une experte en informatique qui peut pirater n’importe quoi. Leur première opération consiste à infiltrer un parti extrêmement élitiste organisé par le milliardaire George Simonds (Hugh Grant) sur son yacht. Simonds traîne avec un groupe très sommaire, comprenant deux creeps en « biotech » et une bande itinérante de voleurs ivres, qui veulent tous aussi la mallette.

Puisqu’il est impossible d’être invité à cette fête, l’équipe fait chanter une star de cinéma involontaire nommée Danny Francesco (Josh Hartnett), en espérant qu’il sera l’herbe à chat des célébrités pour Simonds. Ça marche. Avec Danny devant, Orson se faisant passer pour le manager de Danny et Sara se faisant passer pour la petite amie de Danny, le trio accède à la fête. George s’illumine à la vue de Danny Francesco, la star de cinéma ! Hugh Grant, qui était si hilarant dans « The Gentlemen » de Ritchie, est ici plutôt inerte. Cependant, la performance a ses points forts (sa voix sourde insinuante suintant la corruption, ses cheveux gris plats, ses lunettes teintées rappelant Jim Jones ou Robert Evans. Il se présente comme une gargouille roucoulante aux yeux morts.) Hijinx, mensonges, et les quasi-accidents s’ensuivent. La câpre est compliquée par des groupes belligérants d’entrepreneurs indépendants, tous après la mallette, qui doivent être fermés par tous les moyens nécessaires.

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