Obama: In Pursuit of a More Perfect Union Avis critique du film (2021)

Inclus dans ce documentaire sont les nombreux grands blocs de construction de sa cristallisation en tant qu’icône noire. (la folie raciste des naissances ; le traducteur de la colère d’Obama de « Key & Peele » ; une terrible tentative du New yorkais à la parodie de droite, « coup de poing terroriste », tout est là). À bien des égards, c’est comme le compagnon narratif et chronologique de ce que Ta-Nehisi Coates a écrit dans ses essais d’Obama pour L’Atlantique, qui plus tard a été rassemblé dans le livre indispensable Nous étions huit ans au pouvoir. Coates apparaît dans le documentaire, avec d’autres poids lourds comme Cornel West, Jelani Cobb, le révérend Al Sharpton, le regretté sénateur John Lewis, et plus encore. Comme le livre de Coates, le film de Kunhardt éclaire brillamment à quel point la discussion sur la gestion de la race par Obama est essentielle pour la culture américaine dans son ensemble, surtout quand ce n’était pas un hasard si chaque président avant lui était un homme blanc.

Kunhardt divise l’histoire en trois longs métrages, mais s’assure que nous reconnaissons d’abord Barack Obama comme un ancien enfant d’Hawaï, qui est ensuite devenu un militant à l’université, a étudié à Harvard Law et a commencé une carrière politique à Chicago. En 100 minutes, il colore vivement l’histoire des origines d’Obama avec différents chapitres de sa vie, tout en donnant une idée tangible de la façon dont quelqu’un comme lui se présenterait éventuellement à la présidence. Comme le meilleur des mémoires de célébrités (Steve Martin’s Né debout vient à l’esprit), « Obama » garde toujours visible l’attache qui relie le futur président à ses communautés d’origine, sa famille, son travail acharné. L’investissement de ce documentaire pour être si détaillé avec une trame de fond est très rentable, en ce sens que vous ne voyez pas simplement le président Obama lorsqu’il parle lors de la campagne électorale de 2008, mais un étudiant intelligent dont le public est devenu de plus en plus grand. Plus encore, vous ne voyez pas un symbole, mais un homme qui naviguait constamment sur les questions d’identité aux yeux du public.

Cette première partie plante également les idées qui se répéteront tout au long de l’ascendant d’Obama – le fait qu’il ait à faire face à de nombreuses questions grinçantes de journalistes blancs sur sa noirceur, ou se flatter de la communauté noire sans s’aliéner les électeurs blancs. Les docuseries de Kunhardt présentent cette histoire d’une manière aussi actuelle que debout sur une corde raide. Les moments désastreux, comme son administration jetant Shirley Sherrod sous le bus pour une vidéo virale qui a été trafiquée pour être simplement incendiaire, mettent particulièrement en évidence le travail imparfait d’Obama. Les docuseries de Kunhardt donnent également un espace à des gens comme Sherrod, ou l’ancien pasteur d’Obama, Jeremiah Wright (qui a subi un traitement similaire à cause d’un montage de droite), pour donner leur version de l’histoire, même si cela ne fait pas toujours bien paraître Obama.

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