My Animal Avis critique du film & résumé du film (2023)

Les créateurs de Heather et Jonny enfouissent parfois par inadvertance les sentiments de leurs personnages dans des silhouettes obscurcissant les traits et dans des drames adolescents et familiaux en chiffres. Ce manque de variation n’est cependant pas surprenant, puisque la plupart des personnages adultes sont définis par leurs blocages provinciaux, tandis que la plupart des protagonistes adolescents suivent leur instinct. Pendant ce temps, la neige incontournable, les bois morts et les routes secondaires étroites qui les relient ne reflètent pas grand-chose au-delà des symboles éculés de chagrin et de solitude. Une pièce éclairée uniquement par un vieux téléviseur diffusant une version live-action de « La Belle et la Bête » n’exprime pas grand-chose lorsque la caméra, l’éclairage et les interprètes humains ne parviennent pas à embellir le concept principal de la scène.

La chimie de McHattie et Menuez se démarque en partie par nécessité car leur relation donne aux téléspectateurs une chaleur essentielle et une saveur qui définit le monde que, disons, la relation intensément ressentie mais exprimée de manière banale ne fait pas. Il convient néanmoins de noter que McHattie, un acteur chevronné, confère une crédibilité terrestre à son dialogue. Il fait également ressortir le meilleur de Menuez, qui n’a pas souvent l’occasion de montrer ce qu’elle peut faire étant donné le dialogue, le comportement et la présentation générale inexpressifs de ses personnages.

Finalement, l’absence de carnage lié aux loups-garous est la chose la moins préoccupante à propos de « My Animal ». Certains téléspectateurs pourront peut-être se voir et voir leurs luttes reflétées dans Heather, même si cela en dira finalement plus sur la route que les cinéastes ont choisi de parcourir que sur le film qu’ils ont réellement réalisé. Certains tropes restent également évocateurs, comme l’image d’une pleine lune rouge sang se transformant en un globe oculaire gigantesque et solitaire. Même une observation rare de lycanthrope semble suffisamment belle pour être suggestive, du moins en ce qui concerne le maquillage et l’éclairage. Mais le reste de « My Animal » souligne accidentellement les limites de notre compréhension, probablement pour que nous, en tant que spectateurs passifs, puissions combler les vides par nous-mêmes.

À l’affiche actuellement dans certaines salles et disponible sur les plateformes numériques le 15 septembre.

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