Limbo Avis critique du film & résumé du film (2024)

Baker incarne Travis Hurley, un détective chargé d’enquêter sur une affaire vieille de vingt ans dans la ville désolée de Limbo, en Australie du Sud. Cet avant-poste de l’arrière-pays est parsemé de mines d’opale privées (un milieu également exploré dans l’excellent « Strange Colours » de 2017, un film sponsorisé par le Biennale College) mais ce n’est pas exactement une ville en plein essor. L’un des opérateurs que nous rencontrons est l’indigène Charlie Hayes, qui semble s’être lancé dans l’exploitation minière pour s’exiler loin de sa famille. Un autre est Joseph, un vieil homme blanc sifflant dont l’ancien partenaire, Leon, aimait les jeunes filles noires et organisait des fêtes pour les habitants afin de les attirer dans sa grotte.

Ces personnages se souviennent tous de Charlotte, disparue dans la ville. Elle était la sœur cadette de Charlie. Une autre sœur, Emma, ​​travaille dans un petit café désolé et élève quelques enfants de Charlie. L’arrivée de Hurley dans la ville est de mauvais augure. Il écoute des cassettes de motivation qui utilisent les traditions de l’Ancien Testament comme point de départ. Faisant référence aux visions de Joseph, le narrateur prévient : « Il est important de se rappeler que tous les rêves ne viennent pas nécessairement de Dieu. » Peu de temps après son arrivée au Limbo Motel, dont les chambres sont construites en pierre, Hurley se prépare une bonne dose relaxante d’héroïne à injecter. Suffisamment refroidi, il planque son arme sous son matelas, sort son lecteur de cassettes vintage et écoute des interrogatoires vieux de vingt ans.

Une fois qu’il est sur le terrain, les gens ne sont pas disposés à l’aider. Charlie lui dit de se faire foutre au début. Mais lors d’une réunion ultérieure, plusieurs bouteilles de Eastern Grey Bitter (dans les limbes, même les noms de bière sont lugubres) le détendent. Finalement, il fait part à Travis de son amertume. Une fille blanche disparaît, dit-il, et cela passe à la télé. Les hélicoptères arrivent. Une fille noire disparaît, elle est cachée sous le tapis.

Travis n’a pas beaucoup d’espoir pour ces gens. Il est juste là pour voir s’il y a suffisamment de preuves pour justifier la réouverture de l’affaire. Si cela se produit, il ne fera même pas partie des agents chargés d’enquêter. Mais le lieu et ses habitants s’affirment suffisamment sur Travis pour qu’il développe une conscience plus forte. Il ne peut filtrer la tristesse de ce lieu qu’à travers la tristesse de sa propre vie, qu’il révèle tard dans le film au fils errant d’Emma. Mais cela suffit à lui donner envie d’agir, même s’il se fait fermer par son département.

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