King Knight Avis critique du film & résumé du film (2022)

L’histoire raconte quelque chose comme ça : un chef d’un clan de sorcières à l’air dur mais au bon cœur quelque part en Californie – avec des membres comiques tous vêtus de noir et blanc monochrome – était en fait un mec aussi courant que possible dans son plus jeune jours. Une fois, de retour au lycée, il a été couronné roi du bal et a même pratiqué des sports de compétition. Ah la gêne. La question est, que fera-t-il au milieu des regards indiscrets de son clan et, plus important encore, de l’épouse non-conformiste qui vit inconsciemment au milieu de tous leurs sorts sombres mutuels, de la sauge allumée et des bougies parfumées : faire face à son passé et assister à son grand- réunion scolaire ou continuer à vivre sa vérité bâtie sur un mensonge ?

Encore avec moi? Si oui, vous conviendrez peut-être qu’il y a quelque chose de drôlement attachant dans cette prémisse indé sans vergogne pour un script qui sait comment s’y retrouver avec un humour pointu et des rebondissements excentriques. Mais « King Knight » abandonne presque obstinément tous ses atouts thématiques et nous donne à la place un groupe de goth-wannabes ennuyeux échangeant des dialogues agressifs et peu drôles pendant des périodes de temps importunes. Une partie de cette plaisanterie ose même nommer Juliette Binoche à plusieurs reprises dans le cadre d’une blague insipide.

Dans une paire de performances raides, Matthew Gray Gubler et Angela Sarafyan jouent maladroitement les personnages susmentionnés, le vendeur de bains d’oiseaux Thorn et sa femme de contre-culture hardcore Willow. Ils sont entourés de Kate Comer, Andy Milonakis et Josh Fadem, présentés dans des segments fantaisistes à voix off avec des cartes de titre et des œuvres d’art médiévales fantaisistes qui crient l’imitation de Wes Anderson, mais avec un budget restreint. Les personnages partagent tous une sensibilité dépourvue d’émotion, qui est peut-être un commentaire sur la culture californienne blasée et feuilletée. Mais au lieu de s’appuyer sur leurs larges bizarreries et personnalités, Bates Jr. nous donne simplement des individus qui viennent avec une liste de contrôle abrutissante d’idiosyncrasies. Certaines difficultés romantiques vécues par le groupe – comme celle qu’un couple de même sexe a traversées – confèrent certes au film un léger attrait. Mais la monotonie globale du projet prend toujours le dessus en temps voulu.

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