I Want You Back Avis critique du film & résumé du film (2022)

Réalisant leur jalousie commune et non leur incapacité à avancer, ils craquent un stratagème : ils ruineront les nouvelles relations de leurs partenaires pour qu’ils puissent se remettre avec eux. Elle demandera au nouveau petit ami d’Anne et professeur de théâtre Logan (Manny Jacinto) de tromper Emma en se portant volontaire pour sa pièce de théâtre à l’école, et Peter entrera dans la tête de Noah pour rompre avec sa nouvelle petite amie Ginny (Clark Backo) en devenant le meilleur ami de Noah. Ils n’auront pas à regarder leurs ex respectifs brandir leur heureuse relation sur Instagram, et ils n’auront pas à s’inquiéter de l’idée décourageante de trouver une nouvelle personne. Ils n’auront pas à faire face à la raison avec laquelle ils ont rompu.

C’est un plan absurde, si vif dans son illusion et son désespoir, et c’est une excellente configuration pour le genre de comédie romantique destinée à être associée à une pinte de crème glacée. Mais le film du réalisateur Jason Orley ne profite pas de la grande marge de manœuvre qui accompagne le genre ; c’est presque comme si le film avait peur de devenir plus sombre avec son concept de boule de rupture, même si la douleur et le déni dont il parle sont si vrais. L’amitié qui se développe entre Peter et Noah parfaitement aimable n’est pas particulièrement charmante, et la cour qu’Emma essaie de lancer sur Logan, sous l’œil vigilant d’Anne, semble plus forcée que sa conception. « I Want You Back » prend un moyen moins coûteux de sortir de sa conspiration, en ne laissant pas ces cibles sans méfiance avoir une grande partie de leur propre personnalité, minimisant les performances de son ensemble intrigant. Tout cela pour que nous ne nous demandions pas vraiment si Emma et Peter sont de mauvaises personnes ou si nous affrontons de front la manipulation de leur intrigue.

« I Want You Back » dure près de deux heures, mais il n’a pas assez d’élan comique pour justifier cette durée. Tant de scènes de ce scénario d’Elizabeth Berger et d’Isaac Aptaker se déroulent comme des scénarios nécessitant un coup de poing, qu’il s’agisse de blagues sur le fait que Peter n’est pas en forme ou de l’étrange placement d’Emma comme volontaire pour la pièce de théâtre de l’école. Et c’est un grand regard lorsque le film plaisante sur la façon dont les rêves artistiques de Logan ont fait de lui un réalisateur prétentieux pour les 12 ans, l’une des nombreuses cibles faciles.

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